Annales des Mines (1853, série 5, volume 2, partie administrative) [Image 41]

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PERSONNEL.

de l'arrondissement minéralogique de Villefranche, en remplacement de M. de Boucheporn ; M. Diday, ingénieur en chef de deuxième classe, est chargé de l'arrondissement minéralogique de Châlon, en remplace-

NOTICE NÉCROLOGIQUE

ment de M. Delsériès, admis à la retraite.

Arrêté du 26 janvier. — M. Meissonnier, ingénieur ordinaire de deuxième classe, est chargé du sous-arrondissement

SUR M. EBELMEN,

minéralogique de Marseille, en remplacement de M. Diday, nommé ingénieur en chef. Provisoirement, M. Meissonnier resPar M. SAUVAGE,

tera chargé, en outre, du sous-arrondissement de Draguignan; M. Rocard, ingénieur ordinaire de troisième classe, à Guéret,

ingénieur en chef.des mines.

est chargé du sous-arrondissement minéralogique de Périgueux.

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conservera l'intérim du sous-arrondissement de Gué-

ret, jusqu'à ce qu'un autre ingénieur soit désigné pour lui succéder à ce dernier poste.

Il y a près d'un an qu'une mort prématurée enlevait au

Arrêté du h février. — M. Descos, ingénieur ordinaire de

corps des mines un de ses jeunes ingénieurs les plus distin-

troisième classe, à Chaumont, est chargé du sous-arrondisse-

gués; à la science, un savant éminent; à ses condisciples et à

ment minéralogique de Troyes.

ses camarades, le meilleur des amis; à une famille désolée, celui qui faisait son bonheur et sa gloire. Le 5i mars i852, Jacques-Joseph

EBELMEN,

ingénieur en

chef des mines, chevalier de la Légion d'honnenr, administrateur de la manufacture de porcelaine de Sèvres, professeur à l'École des mines et au Conservatoire des arts et métiers, membre de la Société d'encouragement, mourait à Sèvres d'une maladie qui, en quelques heures et en dépit des soins les plus dévoués, détruisit une jeune et vigoureuse organisation. Et, comme s'il eût été l'âme de sa famille, en même temps qu'il en était l'amour et l'orgueil, à peine la tombe s'était-elle fermée sur lui qu'elle s'ouvrit et pour son vieux père, qu'avait distingué l'étude des sciences mathématiques, et pour son jeune frère, déjà honoré des hautes fonctions de la magistrature. Ebelmen naquit à Beaume-les-Dames (Doubs) le 10 juillet 181Z1, commença ses humanités en 1822, et, après une suite non interrompue de succès, termina sa rhétorique à la fin de 1828, à peine âgé de quatorze ans. Il fit ses études de mathématiques élémentaires au collège Henri IV et celles de mathéma-