Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 159]

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LES EXPÉRIENCES DE COMMENTRY SDR LES INFLAMMATIONS DE POUSSIÈRES

a été complètement brûlé ; un autre fragment à 920, au troisième coude N, a été retrouvé intact et parfaitement

trois déclenchements, aux instants 100, 103 et 104 auxquels

au contact d'une allumette, il a flambé d'un seul

auraient été atteintes les vitesses de 20, 40 et 95 mètres

coup ; laflamme s'est donc arrêtée précisément dans la ré-

par seconde. A la cote 700, un autre appareil à volets a

gion des trois coudes. Ainsi les deux buts principaux pour»

subi le même sort. On peut lire sur le diagramme, avec

suivis à l'occasion de cette expérience ont été atteints.

beaucoup d'incertitude, quatre fonctionnements de volets

sec;

.

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Les mesures de pression, que complètent utilement les

qui correspondent aux vitesses de 20, 40, 95 et 120 mètres

mesures de vitesse de flamme, sont malheureusement plus

par seconde vers les instants 60, 77, 115 et 117. Ces in-

rares que l'on n'eût souhaité, parce que beaucoup de tubes

dications, d'ailleurs incertaines, ne renseignent pas sur le

à chromate ont été détruits. Elles sont aussi assez incer-

maximum atteint par la vitesse de l'air.

taines; dans les autres essais, l'inertie des liquides en

On n'a pas obtenu de courbe de montée de pression par

mouvement, eau salée et mercure, ne paraissait pas in-

suite de défaut de fonctionnement des appareils, à la suite

tervenir de façon notable ; les mesures de pression four-

d'une rupture prématurée de la ligne de transmission.

nies aux essais précédents par des tubes de dimensions

Des sondes placées à 920 indiquent que la pression y a

différentes donnaient, en effet, des résultats très compa-

atteint environ l k8 ,500, mais les étapes de croissance par

rables; il n'en est pas. de même dans l'essai 16, où la

enregistrement au chronographe ne sont pas inscrites.

courbe de montée de pression fut certainement beaucoup

Dans la galerie on a constaté de très graves dégâts et

plus rapide et où l'inertie des liquides et la résistance des

de très violents effets dynamiques dans toute la région

tubes ont dû fausser les mesures.

Vers le canon, à la

cote 435, la montée fut sans doute moins brusque, car deux

atteinte par la flamme depuis le canon jusqu'aux réservoirs à

eau du

côté

A, jusqu'aux coudes du côté 0

tubes, un long et un court, donnent tous les deux l te ,5ÛO

(Pl. VIII, IX, X). Au delà de ces deux points, les effets

de pression maximum ; mais 100 mètres plus loin, du

dynamiques furent très peu importants.

côté A, un tube court donne 2 ks ,500 et un long 3 k8 ,200 ; les

Dans la région voisine du canon, les effets dynamiques

tubes placés à 190 et 140 sont détruits .; à la cote 20, un tube

sont relativement peu violents, mais cependant plus con-

court marque 2 kg ,300, un long, 1 kilogramme. De l'autre

sidérables que dans les essais précédents ; les planchettes

côté, à la cote 600, deux tubes sont préservés comme par

à poussières sont brisées, plusieurs cadres sont tombés

miracle, le court donne 4 kilogrammes, le long une indi-

et le barrage d'argile de l m ,59 d'épaisseur, soutenu par

cation incertaine comprise entre 5 kg ,300 et 9 kï ,300; tous

des bois encastrés, placé derrière le canon, est renversé

les autres tubes sont détruits jusqu'au point 1.000, au

et ses débris dispersés dans la galerie située en arrière

delà des coudes, où un tube marque 150 grammes.

(Pl. X, fig. n) ; l'explosion a même provoqué un éboule-

L'indication des vitesses d'air fit presque complètement défaut. Tous les appareils àécransont détruits sauf celui

ment un peu plus loin dans cette galerie. Sur les bois de la région voisine du canon on constate

qui marque une vitesse maximum de

de rares croûtes de coke, moins bien caractérisées que

36 mètres par seconde. L'appareil à volets placé à la cote

pour l'essai 14 ; elles se présentent face au canon, con-

190,

trairement à la règle habituelle.

de la cote 1.010,

qui fut complètement

détruit, marque

cependant

En suivant le trajet de l'explosion vers l'orifice 0, on a