Annales des Mines (1913, série 11, volume 4) [Image 103]

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EXPÉRIENCES SUR LOXYDATION DE LA HOUILLE

d'eau à \ 50 Une prise d'essai du même anthracite oxydé à 250° passait de 1,42 à 5,20 d'eau. Une prise d'essai, oxydée à 300% passait de 0,90 à 7,25 p. 100 d'eau. Ces accroissements d'eau hygroscopique représentent un phénomène important!*), au point de vue de la chimie de la houille et dont l'intervention ne paraît pas douteuse, aux temps géologiques. J'espère pouvoir y revenir.

NOTE AU SUJET D'UNE ENQUÊTE

SUR

LE NYSTAGMUS

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NOTE AU SUJET D'UNE ENQUÊTE SUR LE

NYSTÀGrWUS DANS LES MINES-FRANÇAISES

[15 juin 1913.] Par M. AUBRUN, Ingénieur au Corps des Mines. (*) Cf E GOUT^L, In « Examen des diverses méthodes pour ladéte| mination delà valeur des charbons comme combustibles * par H. PELLET {Association des chimistes de sucrerie, septembre 1906).

L'Administration des travaux publics a fait procéder, par les soins du service des Mines, pendant le deuxième semestre de l'année 1912, à une enquête sur le nystagmus, portant sur les principaux bassins houillers de la France, ainsi que sur le bassin ferrifère de Meurthe-et-Moselle. Les Ingénieurs des mines avaient été invités, par dépêche de M. le ministre des travaux publics en date du 26 juin 1912, à se renseigner auprès des exploitants ainsi qu'auprès des organisations ouvrières, et principalement auprès des médecins des compagnies minières, et de ceux des caisses de secours, sur la fréquence de cette maladie parmi les ouvriers mineurs, sur ses relations avec les conditions du travail souterrain, en ce qui concerne notamment la posture de l'ouvrier et l'intensité de l'éclaifage, sur sa gravité relative et sur ses conséquences pour ceux qui en sont atteints. Les ingénieurs se sont conformés aux instructions qui leur avaient été données et se sont renseignés aussi exactement qu'ils ont pu le faire, en s'adressant principalement aux médecins des compagnies minières et à ceux des caisses de secours, et, en outre, aux spécialistes résidant dans les régions intéressées, et, le cas échéant,