Annales des Mines (1913, série 11, volume 3) [Image 186]

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nient celui des charbons gras supérieurs (*), malgré une teneur relativement faible en matières volatiles. Le sondage n° 13 (Maasbree), situé au nord-est de la ligne dos numéros 12, 10, 6, a rencontré le houiller ii 8Ç7 mètres et a recoupé dix couches et quatre passées m (25-20 p. 100 de matières volatiles), soit 4 ,95 de charbon exploitable correspondant à une richesse moyenne de 1,5 p. 100 nettement inférieure à celle des sondages précédents. Ce fait et la prédominance des bancs de grès indiquent que le faisceau de Maasbree doit être placé dans l'échelle stratigraphique plus bas que celui de Beesel; on a constaté d'autre part à la tête du houiller la présence d'un conglomérat assimilable à celui du Président. La couche! correspondrait à la couche Président ; les couches A" et VI à Voss-Sonnenschein, malgré certaines anomalies dans le détail desquelles noits n'entrerons pas ici. En résumé, le faisceau de Maasbree semble devoir être celui des charbons gras inférieurs, connu déjà aux son05 dages n 9 et 10 (groupe inférieur) ; pratiquement il est plus riche en matières volatiles, composéde charbons franchement gras, et sa richesse, sans être élevée, est supérieure à celle des zones correspondantes des numéros 9 et 10. 3. Un troisième et dernier groupe de sondages est formé par les numéros 5" et 15, qui ont recoupé les charbons à ijaz, c'est-à-dire une zone supérieure à celles des sondages précédemment étudiés. Le sondage n° 5" (Helenaveen I , au nord-ouest du numéro 6, a rencontré le houiller à 914 mètres et a recoupé six couches exploitables (35-30 p. 100 de matières (*) Les empreintes végétales permettent d'affirmer que l'on a affaire aux charbons gras sur toute la hauteur du sondage; les premières couches doivent être voisines du niveau de Calliarina (Rapport R- 0. 1911).

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volatiles), soit 5 ,19 de charbon exploitable donnant une richesse moyenne de 1,63 p. 100. Los caractères stratigraphiqueset paléontologiques ont fait reconnaître ce faisceau comme identique à celui des charbons à gaz wcstphaliens ; la teneur ainsi que la richesse concordent. Le niveau typique de Catharina n'ayant pas été observé au numéro 5", il semble probable que ce sondage a dû s'arrêter à peu près à la limite inférieure des charbons à gaz. Le sondage n° 15 (Beeringen), le plus occidental des sondages productifs, a rencontré le houiller à 745 mèt res et a été poussé jusqu'à 1.405 mètres; il est malheureusement tombé dans une zone coupée de plusieurs accidents qui ne permettent pas de tirer de conclusion bien nette sur les faisceaux recoupés comprenant treize couches (plusieurs très barrées) et plus de vingt passées ; la puissance exploitable serait do 12"', 65 de charbon, la richesse fnoyenne de l'ensemble 1,9 p. 100. Plusieurs groupes sont d'ailleurs à distinguer: Premier groupe: six couches (34,5-33,5 p. 100 de matières volatiles) correspondant au faisceau des charbons à gaz recoupé au numéro 5" ; ce groupe est placé entre deux failles; Deuxième groupe : six couches (26-24,5 p. 100 de îàatières volatiles) donnant une richesse de 3 p. 100, qui semble représenter les charbons gras supérieurs à partir de. Catharina (*) ; la zone stérile qui sépare ce groupe du précédent correspondrait bien à celle qui est connue en Westphalie et en Campine entre la base des charbons à gaz et la tête des charbons gras. Vu sa richesse, ce groupe (*) Conclusions encore provisoires et incertaines en raison des accidents traversés: M. V. d. Gracht admet que ces accidents ont eu pour résultat un abaissement des teneurs en matières volatiles et que plusieurs passées sont en réalité des veines de puissance réduite au voisinage des l'ailles.