Annales des Mines (1913, série 11, volume 3) [Image 185]

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LA HOUILLE EN HOLLANDE

Le sondage n° 6 (Helenaveen II ou Helden) est situé vers le milieu du horst. Il a atteint le houiller à 730 mètres de profondeur, et poussé jusqu'à 1.101 mètres, il a recoupé dix couches et sept passées (29-20 p. 100 de matières volatiles) constituant une puissance exploitable m de 9 ,17 de charbon. Nous en grouperons les résultats avec ceux du sondage suivant. Le sondage n° 10 (Kessel) est voisin de la Meuse, rive gauche, et est situé sur l'axe longitudinal du horst. Il a rencontré le houiller à 687 mètres et poussé jusqu'à 1.127 mètres, il a recoupé onze couches et dix passées (25-15 p. 100 de matières volatiles). Ces couches se répartissent en deux groupes dont le premier, le groupe supérieur (25-20 p. 100 de matières volatiles), est le plus m riche (9 ,20 de charbon exploitable sur 200 mètres de houille, soit une richesse moyenne de 4,6 p. 100) ; suit alors une zone pratiquement stérile de 180 mètres qui surmonte un nouveau groupe (16-15 p. 100 de matières volatiles) de deux couches. Les études stratigraphiques et paléontologiques de M. Van D. Gracht, ingénieur-directeur du service d'exr ploration, et du professeur Krusch, de Berlin, ont conduit à l'identification (*) de ces deux couches avec Voss et So?inenschein ; la couche Président se retrouve, un peu dénaturée, à 70 mètres plus haut. Nous avons donc ici à la fois les char/tons gras moyens et inférieurs, avec une richesse moyenne en charbons exploitables de 2,5 p. 100. Le faisceau recoupé par le sondage n" 6 correspond au groupe supérieur du numéro 10 (**) ; le numéro 6 a. été arrêté dans un banc de grès qui doit être le conglomérat

du toit de la couche Président. Le faisceau est donc celui des charbons gras moyens, et il est moins riche qu'au numéro 10 {richesse moyenne 2, il p. 100). Le sondage n° 12 (Beesel) est le plus méridional des son( dages du Peel; il est sensiblement dans l'alignement des numéros 6 et 10. Il a rencontré le houiller à 672 mètres et, poussé jusqu'àl.036 mètres, a recoupé douze couches et une vingtaine de passées (22-16 p. 100 de matières m volatiles) donnant 8 ,42 de charbon exploitable, soit une richesse moyenne de 2,3 p. 100. Les caractères du faisceau de Beesel, nombre de couches, rareté relative des bancs de grès, nature de la faune, abondance des niveaux à Stigmaria, le classent assurément dans la zone grasse; aucun des horizons caractéristiques n'y a cependant été recoupé, aucune trace «l'accident n'a été relevée parles carottes (le houiller a été entièrement sondé au diamant) ; le conglomérat du Président, très reconnaissable, n'a pas été signalé. Il semble donc possible d'admettre que le faisceau du numéro 12 est placé stratigraphiquement entre les couches Catharina et Président. Suivant cette hypothèse, il est vrai, la couche Président n'aurait ici que 17 p. 100 de matières volatiles au plus; mais on relève, d'une façon générale, dans le Peel, une diminution de teneur d'une même couche dans la direction du sud-est, ainsi que le montrent les chiffres suivants : „ , „ , . , , i 19,5 p. 100 de matières volatiles à Baarlo. Couche Président { ' , „ , (18 — — — a Kessel.

r

(*) L'étude de la flore houillère, faite par le D Jongmans, a conduit à la même conclusion. Cette zone est d'ailleurs remarquable par sa pauvreté en restes végétaux, tandis que la zone supérieure du sondage n" 10 est au contraire riche (Rapport R. O. 1911). (**) Conclusions conformes du D Jongmans en ce qui concerne la

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Couche Sonnenscliein

/ 21 p. 100 de matières volatiles à America. 20 — — à Maasbree. i 19,3 — — — à Baarlo. ' 15,2 — — — à Kessel.

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flore houillère.

En résumé le faisceau de Beesel serait slratigraphiqueTome III, 1913.

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