Annales des Mines (1913, série 11, volume 3) [Image 77]

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LE

HAUT

FONTE

2,72 0,16 2,56 0,163 0,250 0,026 0,210 traces

C total C graphitique. C combiné. . . . Si ... S Ph Mn As....?^

LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE

FOURNEAU ÉLECTRIQUE

BLANCHE

3,45 0,19 3,26 0,466 0,082 0,030 1,72 traces

FONTE GRISF

3,60 1,85 1,75 1,95 0,008 0,027 3,120 traces

FONTE TRUITÉE

3,87 2,66 1,21 2,23 0,016 0,031 2,590 traces

3,51 0,216 3,291 0,722 0,054 0,029 3,30 traces

quant au laitier moyen, il tenait : SiO 2 Fe 2 0 3 + A1 2 0 3 MnO CaO MgO paO 5

39,14 11,38 12,07 32,40 2,80 néant 1,0S6 1 ,20

' s Fe

Les charges comportaient suivant les fontes désirées de 500 à 525 kilogrammes de minerai, 90 à 102,5 de coke, 15 à 25 de chaux avec, dans quelques cas, addition d'un peu de fluorure de calcium. Le calcul du rendement enfer montra que les 6.092 kilogrammes de fonte à 94,8 p. 100 de fer en moyenne' contenaient 6.344 kilogrammes de Fe ; 30 kilogrammes passant dans le laitier, le total était de 6.374 kilogrammes, alors que le minerai en amenait 7.001 ; une telle différence, 627 kilogrammes, ne pouvait provenir que d'erreurs en sens inverse de celles de la première expérience. Pour ce qui fut de la consommation du courant, on eut comme résultats : Durée de marche Volts moyens au four. Ampères — Kilowatts Chevaux Fonte par cheval-an . .

48 55,3 7.247 226 308 3.959

heures (extrêmes 60,1 et 49,1) (extrêmes 8.490 et 5.480)

kgs.

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Le courant utilisé était de l'alternatif à 37 périodes, mais des variations assez sensibles de vitesse de l'alternateur eurent lieu dans le cours des expériences, provoquant, des variations de périodicité de 30 à 45. Si l'on rapproche le nombre précédent représentant la fonte produite par cheval-an de celui obtenu dans le premier essai, on voit une différence considérable, puisque là où l'on avait production de 1.886 kilogrammes, on avait maintenant 3.959 kilogrammes. Dans la première expérience, la fonte était plus grise, contenait plus de silicium et de manganèse, d'où une température plus élevée et par suite une consommation plus grande de courant; le contraire se produisait dans l'autre essai. Il en résulta que la commission canadienne admit, pour des conditions normales et pour une fonte de composition moyenne, une consommation probable de courant égale a la moyenne des deux essais, et conclut qu'un cheval-an conduirait à une production de 2.860 kilogrammes, ce qui revenait à dire que 35/100 de cheval-an produiraient une tonne de fonte. Tous les essais précédents avaient été faits avec du coke ; on traita aussi, après la fin delà seconde expérience, quelques charges avec du charbon de bois; il ne parut pas que les résultats fussent bien satisfaisants, car une grande partie brûlait au gueulard avant d'atteindre la zone de réduction. A ce point de vue, les expériences n'amenèrent aucune conclusion pratique. M. Keller pensait seulement que l'inconvénient de la combustion au gueulard pouvait être supprimé par une agglomération préalable du charbon de bois et du minerai avec concassago ultérieur des briquettes formées. M. Harbord croyait que le même résultat serait obtenu par un mélange préalable très intime des matières à traiter.