Annales des Mines (1912, série 11, volume 2) [Image 87]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

ET

170

EXPÉRIENCES

SUR LES

POUSSIÈRES

DE

SUR

LES

MOYENS

DE

COMBATTRE

LEURS DANGERS

171

HOUILLE

Les trous percés dans*l'injecteur nous permettent également de mesurer la température à l'intérieur de la flamme au moyen d'un couple thermo-électrique et de prélever des échantillons gazeux au moyen d'un ballon à vide portant un tube à robinet commandé par un levier et des ficelles/ Densité des nuages. — Les débits d'air ont été mesurés soit en prenant la vitesse à l'orifice et dans l'axe au moyen d'un anémomètre et rapportant les mesures à une courbe de tarage, soit en prenant la vitesse dans la canalisation à l'aide d'un tube de Pitot, à environ 2 mètres avant l'entonnoir. Les débits de poussières ont été évalués au moyen du volume de poussières mis sur la toile sans fin ; leur densité, dans les conditions où elles remplissent les gouttières de versement, étant d'autre part connue. Les densités de nuage que nous indiquons sont le quotient de la quantité de poussières mise sur la toile sans fin par le volume d'air soufflé pendant le versement de ces poussières. Ces densités ne sont qu'approximatives pour les causes suivantes : 1° Il y a toujours un léger dépôt de poussière dans la buse conique par suite du ralentissement de la vitesse. Ce dépôt, qui est fonction de la vitesse du courant, de la finesse des poussières et de la densité du nuage, a été approximativement évalué pour un cas moyen. Dans un essai où la vitesse du courant d'air était de 5 mètres par seconde et où la densité du nuage était de 650 grammes par mètre cube, nous avons recueilli dans la buse un dépôt total d'environ 5i0 grammes pour une quantité de poussières employées égale à 12' s , 400. ' Dans un autre essai, dans les mêmes conditions, nous avons obtenu 530 grammes de dépôt pour 12 kï ,400 de