Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 245]

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EXPÉRIENCES

SUR LES

POUSSIÈRES

DE

HOUILLE

vitesse de l'air; celle-ci aura, par exemple, atteint la valeur de 70 mètres par seconde ; le passage de la première onde réfléchie la portera à 70 + 28 = 98 mètres par seconde. Tracé de la courbe des entraînements des ondes directes et de la courbe des vitesses d'air, d'après la courbe de variation de la pression en un point de la galerie. — L'étude de la propagation de la première onde revenant de l'orifice libre par réflexion, en cet orifice, de l'onde de choc initiale, nous a donné des mesures de la vitesse d'entraînement des masses d'air en avant de la flamme et nous a permis d'apprécier le degré d'approximation de la formule donnant la valeur de cette vitesse en fonction des pressions réalisées par les premières ondes, qui, aux effets des résistances près, sont toutes directes. Le problème se complique un peu à partir du moment où les ondes réfléchies sur l'orifice sont venues superposer leur action à celle des ondes directes, pour modifier la pression et la vitesse de l'air ; > la vitesse de l'air ne se déduit pas alors de la pression par lecture ' directe sur la courbe (pw). Nous savons en effet que, > M si OD (fig. 46) représente la 0' somme algébrique des entraînements des ondes directes et DW celle relative aux ondes ID-DW inverses qui ont passé au point considéré, la vitesse finale de •Ld l'air est OW et sa pression Fin. 46. finale est représentée par l'ordonnée P du point M de la courbe (pw) dont l'abscisse E est obtenue en portant DE = — DW. Les courbes d'enregistrement donnent P ; on n'en peut déduire OW que si

y

ET

SUR LES

MOYENS

DE

COMBATTRE

LEURS

DANGERS

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l'on connaît soit OD, soit DW ; mais, si l'on remarque que, dans les conditions habituelles de nos essais, aux effets des résistances près, les ondes réfléchies se déduisent immédiatement des ondes directes qui leur ont donné naissance, on conclut que le problème doit pouvoir être résolu, au moins en première approximation, par des constructions très simples. Nous allons indiquer ces constructions dans le cas où les ondes inverses proviennent de la réflexion sur un orifice libre. E

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4. Fia. 47.

Supposons que nous disposions d'une courbe complète d'enregistreur de pression. Nous la transformerons en courbe des entraînements, au moyen de la courbe (pw) en portant, pour chaque instant, au lieu de l'ordonnée O'P, une ordonnée égale à OE (fig. il). Ce sera, dans la plupart des cas, Une simple question de définition d'échelle, car on confondra la courbe (pw) . avec une droite passant par l'origine, en sorte que OE sera proportionnel à O'P ; on ne fera la conversion à l'aide de la courbe que pour les pressions un peu élevées, selon le degré de précision que l'on se proposera d'atteindre. Nous voulons connaître la vitesse de l'air à l'instant T t . L'ordonnée T 1 E 1 de la courbe est la différence entre les sommes algébriques des entraînements des ondes directes ot de ceux des ondes inverses ayant passé au point con-