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LES CATASTROPHES DU PUITS WEST STANLEY
ET DU PUITS PRETORIA
L'inflammation, qui s'est facilement propagée dans le roulage de Brockwell Nord, fort poussiéreux, ne se serait pas développée jusqu'au bout de la voie d'entrée d'air, en raison de l'absence de poussières dans une partie de cette
être interprétées comme les effets d'une explosion initiale. Sur la planche VII, on verra le groupe de galeries en question, qui comprend un passage d'air b u plusieurs fois coudé, allant de la voie principale de roulage Sud de Towneley à la chambre b 2 du treuil de traînage mécanique de Towneley Ouest ; le circuit se complète par la voie principale de roulage Ouest b 3 jusqu'à sa rencontre avec l'ancienne voie de roulage Nord. En visitant ce circuit, on est immédiatement frappé par l'intensité des effets dynamiques qui s'observent dans la voie de roulage de Towneley Ouest, avec une direction telle que l'origine de la poussée paraît être au fond de la chambre du treuil. Dans cette chambre, les appareils électriques sont détruits et ceux qui se trouvaient sur la paroi Est sont projetés vers le Nord. Le corps du machiniste, dont la place normale de travail était dans le milieu de la chambre, est retrouvé contre l'angle Nord-Ouest. Un cadre, qui formait l'ouverture de la chambre sur la voie de roulage, est renversé vers l'Ouest. Dans cette voie de roulage, un baril d'huile est projeté, il se brise contre la paroi de la galerie et l'on relève les traces de l'huile répandue sur une assez grande longueur de paroi dans la direction de l'Ouest. La poussée de l'explosion, après avoir suivi ce roulage depuis la chambre du treuil jusqu'au croisement avec l'ancien traînage Nord, paraît s'être dirigée principalement, vers le Nord où se trouve, à 35 mètres de distance, le beurtia de communication avec Busty. La poulie de ce beurtia, tous les bois de la recette supérieure sont bouleversés avec un sens évident de renversement vers le Nord. L'explosion a descendu le beurtia, car la base en est complètement déblayée et tous les bois de la recette inférieure, ainsi que les bennes qui s'y trouvaient, sont dispersés vers le Nord et vers le Sud. Il y a donc là toute une suite d'effets dynamiques bien concordants dont l'origine doit être cherchée dans
voie. Donc, si les croûtes de coke marquent bien la direction suivie par la flamme, selon l'interprétation que nous avons admise (ce qui n'est d'ailleurs nullement prouvé d'une manière générale, mais seulement conforme à la plupart des observations faites à l'occasion de divers coups de poussières), nous conclurons que, pour chacun des quartiers autres que Brockwell Nord, la flamme est venue de la région des puits et a cheminé plus ou moins loin dans la direction des fronts. Dans Brockwell Nord, elle paraît s'être ramifiée dans les diverses galeries à partir d'un point initial situé au voisinage du chantier Nord-Est (point A du plan). Cette conclusion est en parfait accord avec celle que nous déduisions de la position des corps et de l'observation des effets dynamiques. Hypothèses relatives à la détermination du point initial et de la cause initiale. — Plusieurs hypothèses ont été émises par les ingénieurs anglais pour expliquer les causes de la catastrophe. Deux de ces hypothèses placent le point initial au voisinage des puits, soit dans la couche Towneley au point marqué B, soit dans la couche Busty en C ; la troisième la place dans le quartier Brockwell Nord, vers l'un des chantiers Est au point D ; notre opinion est que l'explosion est venue de Brockwell Nord, mais plutôt du chantier Ouest, marqué A sur le plan. Nous allons passer en revue ces hypothèses. Certaines particularités relevées dans la couche Towneley, près du puits d'entrée d'air, qui témoignent, selon nous, d'un renforcement accidentel de l'explosion, ont pu