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NOTB SUR LES CHEMINS DE FER CHINOIS
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NOTE SUR LES CHEMINS DE- FER CHINOIS
Tientsin-Tonghu aux Russes, qui s'attribuèrent plus tard celui de la section Tientsin-Yangtsun, mais trouvèrent alors les Anglais à Fengtaï ; les relations déjàfort tendues entre Russes et Anglais faillirent se rompre définitivement, quand le maréchal de Waldersee donna aux premiers la section Yangtsun-Shan-haï-Kwan, tandis que les Allemands s'occupaient du Pékin-Yangtsun.- Les Anglais prirent possession de Shan-haï-Kwan et les Russes vinrent réclamer par droit de conquête la ligne de Newchwang à Tonghu. L'ordonnance du maréchal de Waldersee fut retirée et, en janvier 1901, les alliés tombèrent d'accord pour signer une convention par laquelle les Russes se retiraient abandonnant la ligne PékinShan-haï-Kwan ; en mars en 1902, il y eut de nouveau .quelques conflits entre Russes et Anglais à Tientsin ; en août 1902, le gouvernement militaire provisoire fut remplacé par celui du vice-roi Yuan-Shih-Kaï et, en octobre, l'administration des chemins de fer avait repris son cours normal. Après cette période de troubles, les travaux furent poussés avec activité, de sorte qu'on arriva à HsinMing-Ting vers la fin de 1903. Pendant la guerre russojaponaise, Hsin-Ming-Ting fut relié à Mukden par un chemin de fer à voie étroite construit par les Japonais. Le rachat en fut opéré en 1907 par 1' « Impérial Railways Administration », qui a procédé ces dernières années à l'élargissement de la voie.
DEUXIÈME PÉRIODE.
PREMIER GROUPE. CHEMIN DE FER DE L'EST CHINOIS.
Les premiers projets du transsibérien faisaient passer la ligne le long du fleuve Amour de Stetinsk à l'Ussari, ce-qui constituait un assez long détour; aussi les Russes cherchèrent-ils, pour abréger le trajet, à profiter de la Mandchourie, dont la traversée n'offrait pas de sérieuses difficultés au point de vue technique ; mais il fallait le consentement de la Chine, qui fut obtenu dans les circonstances suivantes : les travaux du transsibérien furent officiellement entrepris en 1891 et, durant la construction, éclata la guerre sino-japonaise ; quand le Japon victorieux demanda une partie de la Mandchourie par le traité de Simonoseki, la Russie s'interposa et empêcha l'aliénation de ce territoire chinois. Comme récompense, elle obtint de la Chine l'autorisation de construire le chemin de fer transmandchourien. La Banque russochinoise, fondée en 1895 dans le but de faciliter l'extension politique et commerciale de la Russie en ExtrêmeOrient, fut chargée des intérêts russes et un accord entre elle et le Gouvernement chinois signé ,1e 8 septembre 1896. « Aux termes de cette convention, une compagnie dite des chemins de fer de l'Est chinois serait fondée avec un capital devant être souscrit uniquement par la Chine et la Russie. La reconnaissance et la construction de la ligne étaient autorisées en territoire chinois sur une Ion-