Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 21]

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EXPÉRIENCES SUR LES DÉPÔTS DE POUSSIERES SIÈGE

Bowette sud à 283

j

1.

sur le sol. . .. ( sur les parois. sur le sol. . . . Bowette levant à 283 sur les parois. sur le sol. . . . Bowette levant à 345 (*) sur les parois. sur le sol Voie de fond de François à 34S (**) sur les parois.

Teneur en cendres

54,10p. 100 3b, 4 — 65 — 53,50 — 83,7 — 69,5 — 55,5 — 55,4 —

On constate, sur tous ces exemples, que les dépôts des parois sont plus charbonneux que les dépôts du sol. Il y a là une règle très générale, qui montre bien l'importance du rôle du courant d'air dans la formation de tels dépôts. b) Rôle de la désagrégation des débris terreux ou charbonneux. — La nature et la composition des dépôts produits par la pulvérisation des roches varient avec la nature de ces roches : terrains plus ou moins friables, présence de remblais ou de charbon sur les parois, etc.. Il s-emble que toute étude générale de cette cause de production de poussières soit impossible, par suite du grand nombre de facteurs locaux qui interviennent. Aussi, n'avons-nous étudié que le cas des galeries de transport par chevaux, car, dans de telles galeries, la circulation constitue, en général, dans la formation des dépôts par désagrégation des roches, le facteur prédominant. Il résulte, en effet, de nombreuses prises d'essai, que la teneur en cendres du poussier tamisé au numéro 200, recueilli sur le sol de ces galeries, est supérieur à 50 p. 100, et celle du poussier recueilli sur les parois dépasse 40 p. 100. Il semble donc que dans la formation des poussières, la désagrégation des roches stériles du sol joue un rôle au moins aussi actif que la pulvérisation (*) Les circuits d'aérage qui aboutissent sur cette bowette sont particulièrement compliqués et tortueux. '**) Cette galerie sert en même temps de retour direct à un quartier <le faible production, peu éloigné; on y effectue un transport journalier de cinquante berlines de charbon.

EXPÉRIENCES SUR LES DÉPÔTS DE POUSSIÈRES

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des débris charbonneux qui s'échappent des berlines(*) et l'accumulation des poussières en suspension dans l'atmosphère pour les causes diverses précédemment étudiées. On a pu vérifier ce résultat d'une façon plus certaine, en dépoussiérant soigneusement, par blanchissage et balayage, des zones de 100 mètres de longueur dans des bowettes cadrées, utilisées pour un transport journalier de deux cents à quatre cents berlines de charbon et en étudiant le renouvellement du dépôt au milieu de la zone. Exemple (**) : BOWETTE LEVANT

A

534. —

SIÈGE

1.

Transport journalier 400 berlines. Zone dépoussiérée le 1 3 août 1 909. Teneur en cendres des poussières i sur le sol avant dépoussiérage j sur les parois. sur le sol Le 20 septembre 1909. . . r ( sur les parois. , . i_ \ sur le sol Le 25 octobre 1909 \ . . j sur les parois. , „ , \ sur le sol Le 20 novembre { . . ( sur les parois. , ,. , sur le sol Le 22 décembre < , . ( sur les parois. BOWETTE LEVANT A

476. —

SIÈGE N°

55 p. 100 37 — 50,7 — 40,2 52,4 — ' 40,1 — 51,7 — .. , 38,4 —■ 51 — ». . -. 40 —

1.

Transport journalier lOOberlines. Zone dépoussiérée le 7 août 1909. Teneur en cendres des poussières j sur le sol.... avant dépoussiérage j sur les parois. l sur le sol. . . . Le 18 septembre 1909 { , v ( sur les parois. , \ sur le sol. . . . Le 25 octobre { , j sur les parois. , , l sur le sol. . . . Le 19 novembre \ , ( sur les parois. . , , [ sur le sol. . . . Le 20 décembre < , . ( sur les parois.

52, 5p. 100 41,9 — 64,7 — „, _ 51,7 — • 69 — „„ „

>»,6 —

61 — [a 52 — 60,8 — ... , o0,2 —

(*) Nos berlines sont en tôle. (**) En réalité, nous n'avons étudié les zones dépoussiérées que pour déterminer les conditions pratiques de leur réalisation, en tant que moyens d'arrêt d'explosion. Le dépôt poussiéreux se reformait assez rapidement.