Annales des Mines (1910, série 10, volume 18) [Image 74]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

136

EXPÉRIENCES

SDR

LES

POUSSIÈRES

DE

HOUILLE ET

TENEUR

ES H

<

te -M CL

DATE

NUMÉRODEL'ESSAI

E-

S'-

POIDS

de flamme à partir de l'origine

pourcent. grammes 0 0 112 0 0

mètres 30-65 » {') 30 30-65

185 180 191 192

17 17 19 20

1909.. 1909.. 1909.. 1909..

762 762 765 HAUTEUR771 barométrique

88 86 68 91

3,8 3,6 5,1 0,7

187 193

18 février 1909.. 20 février 1909. .

761 770

ÉTAT83

84 hygrométrique

1,5 2,5

160 240

0 0

225

188 194

18 février 1909.. 20 février 1909..

762 771

94 87

2,0 5,9

160 240

0 0

450

189 190 195

18 février 1909.. 18 février 1909.. 22 février 1909..

761 761 771

74

4,0 5,5

il

666

75

dedynamite 160 160 240

26 30-65

190

>4 février 1909..

768

92

—0,8

160

environ 10

112

30-55

197

24 février 1909..

768

70

1,2

160

environ 10

225

30-40

198

24 février 1909..

768

74

1,5

160

eniiron 10

450

26

février février février février

160 160 240 240

an

30-65

30-65 30-65

CHARGE

0

» b

25 février 1909..

766

82

-0,7

160

environ 10

666

26 de

{*) Raté d'inflammation. l'essai

On a obtenu des ratés d'inflammation avec les doses de 112, 225 et 666 . grammes par mètre cube. Les autres essais sans grisou ont donné une flamme très lente venant mourir à l'avant-dernière ou la dernière fenêtre de la galerie de 30 mètres, ou un peu au delà de ce premier tronçon; mais, en aucun- cas , la flamme n'est allée jusqu'à l'orifice, à 65 mètres de l'origine. Dans les essais avec grisou, la flamme possède une vitesse initiale naturellement plus grande ; elle n'en est pas moins venue mourir devant l'avant-dernière fenêtre,

DE COMBATTRE

LEURS DANGERS

137

RAPPORTS EN POIDS

POIDS NUMÉRO

199

MOYENS

à 26 mètres de l'origine, ou pour deux essais, entre 30 et 40 ou 30 et 65 mètres de l'origine. Il est intéressant de remarquer qu'aussi bien avec la dynamite seule qu'avec le grisou, les forts dosages de poussières se sont montrés plutôt défavorables à l'allongement de la flamme. Il semble donc qu'avec certaines poussières qui sont voisines de la limite de l'aptitude à la propagation de l'inflammation, le surdosage manifeste d'une manière appréciable son influence refroidissante. On remarquera, d'autre part, que les flammes n'ont pas été allongées parla superposition de l'effet du grisou à l'effet de la dynamite; la différence, à vrai dire peu notable, est plutôt inverse. Cette observation concorde avec celle que nous avions faite à l'occasion des essais du charbon de Nceux à 24 p. 100 de matières volatiles. Nous donnons ci-dessous les analyses de trois prises d'essai de gaz, prélevées comme d'habitude à 27 m ,60 de l'origine.

LONGUEUR

de poussières en par motte cube de formène galerie

SDR LES

ANALYSE BRUTE

COMPOSITION

DES GAZ PRÉLEVÉS

de poussières

avant toute correction

après correction du vide résiduel

par mètre cube de galerie

CO*

O

grammes

poureestagc en volume

pourcentage en volnme

CO

€02

0

co

pourcentage pourcentage pourcentage pourcentage en volume en volume en volume en volume

192 .

112

7,00

10,50

0,00

193

225

6,75

11,25

0,00

194

450

6,00

8,25

0,50

7,40

6,10

du de carbone l'hydrogène ayant brûlé formé CO au carbone au carbone brûlé brillé

0/0

rapport ç.

9,00

0,00

0,00

0,197

9,85

0,00

0.00

0,173

6,70

0,50

7,60

0,403

Les teneurs en oxygène sont assez élevées, témoignant que la combustion fut incomplète. Il est curieux que la Tome XVIII, 1910.

10