Annales des Mines (1910, série 10, volume 17) [Image 222]

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BULLETIN LA

RADIOACTIVITÉ

DES

SOURCES

437

THERMALES

VALEUR COMTES

QUANTITÉS

sur les EXPLOITATIONS

Pays de dalles. Brecon Carmarthen. Denbigh . . . Flint Glamorgan . Perobroke. .

tonnes 674.866 1.968.184 2.692.844 726.803 35.092.617 51.746

francs 8.546.603 26.502.639 28.408.716 7.216.526 490.803.267 802.803

41.207.060

562.280.554

266.001 4.122.988 412.978 504.952 2.386.963 8.547.462 1.093.571 149.133 17.298.789 1.895.033 1.161 98.335 3.001.610 5.782

2.421.070 37.526.225 3.929.654 5.483.761 22.712.955 81.332.684 10.405.772 1.419.054 164.605.240 18.032.048 11.046 895.007 31.685.248 55.030

39.784.758

380.514.794

LA

RADIOACTIVITÉ DES SOURCES THERMALES DE PLOMBIÈRES ET DES VOSGES Par M.

ANDRÉ

BROCHET.

Ecosse. Argyll et Dumfries. Ayr Clackmannan Dumbarton Edinburgh Fife Haddington Kinross Lanark Linlitbgow Peebles Renfrew Stirling Sutherland

Irlande. Antrim Kilkenny Leitrim . . . . . Queen's Roscoramon . Sligo Tipperary . . Tyrone

.386 .332 .743 .892 .947 914 .076 518 Totaux.

Totaux généraux.

1.403.846

104.808

1.403.846

265.713.254

2.940.622.944

(Extrait de Mines and Quarries : General Report and Statistics for 1908. — Part III. Output. — London, 1909.)

GÉNÉRALITÉS

SUR

LES

SOURCES

DE

PLOMBIÈRES

Plombières est certainement parmi les villes d'eaux une de celles dont la renommée est la plus considérable et la plus ancienne. Ses eaux la placèrent, par suite des mesures de Curie et Laborde, au premier rang des localités françaises au point de vue de la radioactivité (*). Nous avons été amené à entreprendre une série d'études sur ce sujet en allant faire sur place des déterminations. Nos premières recherches, publiées enl907,ont été complétées depuis par une étude d'ensemble de toutes les sources, et les résultats que nous donnons aujourd'hui sont le fruit de trois campagnes et d'un certain nombre de recherches de laboratoire. Les eaux de Plombières n'étant pas chauffées artificiellement, il en résulte que les galeries, de même que les étuves, doivent être maintenues hermétiquement closes pour éviter la déperdition de chaleur ; aussi la difficulté des prises d'échantillons d'eau et surtout de gaz est-elle très considérable, en raison du manque d'air et de la température qui s'élève à 48° (étuve romaine) et probable(*)

t.

CURIE

CXL1I,

p.

Tome

et

LABOHDE,

Comptes rendus de l'Académie des sciences,

1462; 1906. XVII, 5"

livraison,

1910.

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