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NOTE
SUR
LE
MINERAI
DE
FER
SILURIEN
cien, les travaux d'exploration furent portés dans des régions neuves. Ils se développèrent d'abord sur les parties du gisement voisines des voies ferrées : ligne de Caen à Domfront, ligne de Caen à Vire, ligne de Cacn à Argentan, plus tard tramway de Caen à Falaise quand il eut été décidé, puis créé. Ce ne fut que dans la période d'activité métallurgique intense des environs de 1900 que furent abordées les parties du gisement moins faciles à desservir. Saint-Rémy. — La mine de Saint-Rémy a été régulièrement exploitée depuis 1876. De courts travers-bancs reconnurent la couche sur les deux flancs du synclinal, le flanc Nord ou Beaumont etleflancSudouMont-de-Yespres. La dénivellation du sol, qui forme une vallée dans l'axe même du synclinal, a grandement facilité l'accès de la couche à différents niveaux. Des galeries d'avancement, espacées sur un relèvement de 90 mètres sur un liane et de 125 mètres sur l'autre, se sont avancées à l'Est vers l'extrémité du synclinal dont quelques-unes sont arrivées à moins de 300 ou de 400 mètres. Le fond du synclinal a été reconnu. Le minerai abattu aux niveaux supérieurs sort à flanc de coteau par les travers-bancs et roule par des plans inclinés automoteurs jusqu'au fond de la vallée, d'où il est descendu par un puits. à la galerie inférieure souterraine. Le minerai des niveaux inférieurs descend par des plans souterrains à cette même galerie inférieure, qui va déboucher au jour près de la ligne de Caen à Laval. Une voie étroite la relie à la gare de Saint-Rémy; elle doit traverser la ligne de l'Ouest et le fait actuellement à niveau ; il va être créé un passage par-dessous pour permettre une circulation et un débit plus considérables. L'extraction se développa au début régulièrement jusqu'à atteindre 40.000 tonnes en 1880 ; puis, elle resta
DE
BASSE-NORMANDIE
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stationnaire pendant une dizaine d'années, car il n'avait été fait que peu de travaux préparatoires. Le mouvement ascendant reprit en 1889; en 1895, la production atteignait 95.000 tonnes ; elle a oscillé depuis entre 95.000 et 110.000 tonnes. En 1906, elle a été de 102.564 tonnes.
FIG. 3.
La méthode d'exploitation a varié. Au début, on employait la méthode par piliers, en laissant en place des piliers de 2 mètres de côté, espacés de 5 mètres; quand le mur, qui est très lisse, était trop incliné, les piqueurs travaillaient sur un chantier provisoire élevé devant le front de taille et déplacé au fur et à mesure de l'avancement (fig-. 3). Le minerai s'accumulait sur ce chantier, puis glissait jusqu'à la voie de roulage. Les étais verticaux restaient en place ; le toit étant bon, ils n'ont pas travaillé. Cette méthode, dangereuse dans les parties très inclinées, à cause des chutes possibles des ouvriers et du minerai sur la voie de roulage, n'est plus employée que dans les parties presque plates du gisement. On lui a substitué partout ailleurs une méthode qui était déjà appliquée dans les parties verticales. On monte à partir de la voie de roulage une cheminée de 4 mètres de large {fig. 4) et on trace des galeries parallèles, me-