Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 145]

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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS

Dans la seconde disposition, on a eu pour but de réaliser autant que possible le môme avantage pour les distributions intérieures : les tiroirs cylindriques sont alors placés dans le plan des longerons, à une cote supérieure à celle des cylindres. Avec ce montage, on a conservé l'arbre de renvoi, mais on réduit sa longueur au minimum, de façon à rendre l'action de la distribution sur le tiroir aussi directe que possible. De plus, on simplifie considérablement la pièce de moulage du « half saddle type », qui devient beaucoup plus ramassée. Cette disposition, usitée sur le New York Central and Hudson River ft. R., le Lake Shore and Michigan Southern RJi , etc. , s'est beaucoup répandue, mais l'introduction récente des distributions extérieures, auxquelles la première dis\j) \ H I HJ position convient mieux,

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MATÉRIEL ET TRACTION

la disposition est plus compliquée : la conduite d'échappement du cylindre (dont l'orifice se trouve eh regard du trou du longeron correspondant à la conduite d'échappement du support de boîte à fumée), se bifurque pour aboutir à côté des extrémités de la boîte à tiroir (ces orifices sont nettement visibles sur la fig. 12) : le raccordement entre ces conduites et la boîte à tiroir est fait au moyen de pièces spéciales servant en môme temps de fonds de boite à tiroir, et portant par conséquent les garnitures pour la tige. On aboutit ainsi k une construction lourde et compliquée.

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en ralentit l'extension. Avec les tiroirs reportés FIG. H. - Cylindres des locomotives vers l'intérieur, on termine du C. B. à Q. Ry. le longeron par une barre unique placée sous le tiroir. Toutefois, au Chicago Burlington and Qïiincy R", on a conservé la terminaison en fourche en abaissant davantage le tiroir (Voir fig. 11): la pièce de moulage est encore plus ramassée. Avec la construction des cylindres et de la selle « en trois pièces », le Penmylvania R. R. a dû adopter une disposition spéciale pour ses tiroirs cylindriques (Voie fig. 12) : ce sont des tiroirs admettant par les bords intérieurs, et actionnés par une distribution extérieure au châssis. La chambre à tiroir est placée au-dessus du cylindre, et légèrement reportée vers l'extérieur ; comme dans le système de construction en trois pièces exposé précédemment, un raccord très court relie la conduite de vapeur vive, située dans le support de boite à fumée, à l'espace central de la boite à tiroir. Pour l'échappement.

FIG .

12. — Cylindres des locomotives 2-8-0 du

P. R. R.,

type de 1906.

Dans ces dernières années, l'usage du tiroir cylindrique s'est répandu rapidement, et les ingénieurs qui favorisent son adoption sont en majorité : son extension a encore beaucoup progressé de 1905 à 1906 : en particulier, le Penmylvania R. R., qui montait des' tiroirs plans équilibrés sur toutes ses machines en 1905, n'emploie plus que des tiroirs cylindriques sur toutes les locomotives construites en 1906. Le tiroir cylindrique présente sur le tiroir plan, même équilibré, l'avantage d'un mouvement beaucoup plus doux, ce qui réduit considérablement les frais d'entretien