Annales des Mines (1905, série 10, volume 8) [Image 53]

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POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE

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NOTES SUR LES ECOLES D INGENIEURS

ordinaires, quels que soient les cours suivis (élèves extraordinaires, 3 kronen par heure de cours hebdomadaire ou par demi-heure hebdomadaire d'exercice, chaque semestre). Taxe des laboratoires de chimie, 10 kronen par semestre, en plus des frais précédents. Frais d'examen, 10 kronen pour les examens partiels relatifs à un cours lorsqu'ils se font hors série ou lorsque l'élève les passe pour la seconde fois. 40 kronen pour les examens de diplôme. Au total, les frais n'atteignent que 450 à 500 francs pour un élève arrivant en quatre ans au diplôme de mineur, 650 francs environ pour un élève arrivant en cinq ans au double diplôme. Les frais d'études peuvent être, chaque année, remboursés en totalité ou pour moitié aux élèves qui s'en rendent dignes par leur travail et à la condition qu'ils passent avec succès des examens annuels sur chaque cours. Il existe enfin des bourses assez nombreuses : 2 bourses impériales et 44 bourses d'État de 600 et 400 kronen partagées entre les écoles de Leoben et Pribram, et 4 bourses de 800 kronen spéciales à Pribram, provenant d'un legs. Les frais d'études imposés aux étudiants en Mines sont en résumé, dans les différentes écoles et par année : Selmeczbanya. Pribram". Mons Berlin et Clausthal Aix-la-Chapelle Liège Freiberg, Allemands — étrangers

0 120 à 130 francs 140 fr., prochainement 200 fr. 220 fr. environ 300 360 — 37b — 650 —

On voit que ce ne sont pas les Écoles où les frais d'études sont le plus élevés qui attirent le moins d'étrangers, bien au contraire. Celles qui ont voulu et su se

faire une clientèle étrangère ne la voient pas diminuer notablement lorsqu'elles augmentent leurs tarifs, ni même lorsqu'elles imposent, comme à Freiberg, une lourde taxe supplémentaire aux étudiants étrangers.

VII INSTALLATIONS MATÉRIELLES.

Deux Écoles, sur les huit que nous avons visitées, sont logées assez à l'étroit dans des bâtiments anciens et médiocrement disposées. Ce sont celles de Freiberg et de Pribram. De tout temps, ces deux Écoles ont été en relations étroites, au point de vue administratif et au point de vue budgétaire, avec les mines fiscales voisines. Or la baisse de l'argent a rendu précaire la situation de ces mines. A Freiberg comme à Pribram, les bénéfices sontdepuis longtemps négatifs, et l'on ne continue l'exploitation que pour faire vivre la population ouvrière. La situation financière des deux Écoles s'en ressent. Les six autres Écoles sont, au contraire, très largement dotées et jouissent ou jouiront à bref délai d'installations tout à fait modernes. Par une rencontre bien remarquable et qui n'est certainement pas fortuite, toutes ces Écoles sont en voie d'agrandissement ou viennent d'être récemment reconstruites. A Liège, on vient de terminer une grande annexe, et cet agrandissement est encore jugé insuffisant. A Mons, l'École de la modeste province du Hainaut, les bâtiments anciens ont été récemment augmentés d'une vaste construction qui en triple au moins l'étendue. A Berlin, le magnifique bâtiment, véritable palais, dans lequel étaient réunis le Service Géologique et l'École des Mines, va être augmenté de constructions nouvelles