Annales des Mines (1903, série 10, volume 4) [Image 185]

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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE

par les derniers énumérés pour respecter l'ordre d'importance pratique ; ce sont d'ailleurs les seuls exploités aujourd'hui. Nous passerons ensuite aux métaux divers dont quelques-uns ont été exploités autrefois, et enfin nous examinerons le charbon, qui n'a jamais été utilisé jusqu'ici.

LES MINES DE NICKEL

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DEUXIÈME PARTIE.

LES MINES DE NICKEL.

CHAPITRE PREMIER. 1ES MINERAIS DE NICKEL DE NOUVELLE-CALÉDONIE.

A.

— INDICATIONS GÉNÉRALES.

Pendant de longues années le nickel n'a été connu dans le monde que comme un des métaux relativement rares se rencontrant accessoirement dans les filons métallifères •complexes : ses minerais étaient des sulfures, ou des sulfo-arséniuresetantimoniures, tenant, suivant les espèces, de 25 à 65 0/0 de nickel, et se présentant en petites quantités disséminées au milieu des minerais sulfurés et sulfo-arséniés ou antimoniés de l'argent, du cuivre, du plomb et du zinc. On avait également exploité en Suède et en Amérique des sulfures de fer et de nickel, etdeschalcopyrites nickelifères plus ou moins riches en nickel. On ne connaissait guère, comme minerais oxydés du nickel, que les produits d'oxydation de ces minerais, c'est-à-dire des hydrocarbonates, arséniates et sulfates, rencontrés d'une façon exceptionnelle au chapeau de ces nions complexes. On avait cependant signalé les hydrosilicates, mais seulement au point de vue minéralogique, en Silésie sous le nom dePimélite(15 p. 100 de nickel), et plus tard en Amérique (Pensylvanie et Idaho), puis en Espagne près de Malaga, sous le nom de Genthite, tenant 38 p. 100 de nickel.