Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 254]

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NOTE SUR LA DÉTERMINATION

DES CHARGES REMORQUÉES PAR LES LOCOMOTIVES 501

-entre les quantités Q, i, y et z, qui permet de voir comment varient la charge et la vitesse sur 'une voie

Les valeurs de y-et de z, qui satisfont à la première

500

équation, doivent également vérifier l'inégalité qui précède.

d'inclinaison donnée i, en fonction de l'admission z, quand on ne tient pas compte de la puissance de production de

En supposant que l'on remplace, dans cette inégalité, le

vapeur du générateur. -Or cette puissance est limitée et ne 'peut pas dépasser un certain chiffre, qui dépend à la fois de la surface de chauffe, de la surface de grille, de la puissance du tirage et de la qualité du combustible. Désignons par K cette puissance, c'est-à-dire la quantité de vapeur que le géné-

relation:

rateur peut produire dans une heure. Bien qu'il semble que la puissance de vaporisation soit plus élevée aux grandes vitesses qu'aux faibles vitesses, probablement parce que le tirage est plus régulier, nous admettrons, comme on le fait généralement en France, avec Couche et Marié, que K est constant pour une machine et un combustible donnés. La . vapeur consommée par coup

de

piston dépend de l'ouverture z des lumières d'admission, et aussi des espaces nuisibles, des condensations qui se Produisent pendant la marche du piston et 'de la vitesse du piston. On conçoit que toutes ces quantités puissent

être déterminées en fonction de z, en sorte que cette consommation est elle-même une fonction de z. L'expérience montre que l'on peut très approximativement repré-

senter cette fonction par une expression du 1°' degré. La quantité de vapeur consommée par kilomètre C n'est

autre chose que la précédente multipliée par

4000

puis-

7:D

qu'il y a quatre coups de piston par tour de roue, et elle est égaleinent une fonction de l'admission. Désignons-la par 1).(z), que nous supposerons donc du 1" degré. Si y est évaluée en kilomètres par heure, la consommation de vapeur à l'heure est ycp (z), et l'on a: C = (z), (z)

K.

signe

par le signe d'égalité, on aura une nouvelle .

(z) = K,

que les valeurs de y et de z devront vérifier, et qui correspondra au cas où la machine déploie toute sa puissance de production de vapeur. La détermination des charges remorquées en fonction de la vitesse, à travail complet, est donc donnée par les deux équations

(I)

(Q, v

v) = f (z) (z)

K.

Ces formules permettent de déterminer théoriquement Q et z en fonction de y, ou y et z en fonction de Q, c'està-dire d'avoir, d'une part, les valeurs de Q et de y qui se

correspondent sur une voie d'inclinaison donnée i, et, d'autre part, les consommations kilométriques correspondantes.

En éliminant z entre les équations (1) et (4), on obtient l'équation fondamentale de la détermination des charges : p (Q, i, y)

f (y),

A (r) désignant ce que devient /(z) quand on y remplace

z par sa valeur tirée de (4). Elle établit la corrélation entre les charges et les vitesses sur une rampe donnée i, quand la machine donne toute sa puissance. La consonimation kilométrique de vapeur correspondante est évidemment représentée par :

C = (z) 'Mais la machine ne peut pas exercer toute sa puissance

sur tout son parcours; il faudrait pour cela qu'elle modifiât

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