Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 250]

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CONSTRUCTION DE LA GALERIE SOUTERRAINE

49.2..

DES MINES DE GARDANNE A LA MER

que R, limite pratique de résistance admise dans les matériaux. C'est là l'ensemble des lois de Méry.

miers voussoirs; en joignant tous les joints de rencontre de ces résultantes avec les joints correspondants, on obtient les deux courbes des centres de pression. Décomposons chacune des résultantes formant le polygone des pressions en une pression normale N au joint et une pression tan-

Quand on s'est donné les trois points y, p, on Résumé. Construit la courbe des pressions, qui doit être à l'intérieur de la

voûte. Il 'faut qu'elle coupe tous les joints sous des angles plus grands que (90° y), et enfin on est conduit à tracer les courbes. S'il n'y a pas d'aire commune,, la voûte ne résiste pas. S'il n'y a qu'un point commun, c'est limite. Si le quadrilatère est grand, la voûte est trop forte. On trace les quatre courbes de pressions par les quatre sommets 1, y, t, s, pour juger des parties faibles de la voûte. On prend les points extrêmes I, s, qui donnent Q maximum pour 1 et minimum pour s. L'épure de Durand-Claye faite pour le barrage en briques du niveau Léonie, coté 122 à l'échelle de 011.,05 par mètre pour les longueurs et de 0°1,0005 par tonne pour les poids, a donné comme valeur de Q Q maximum en 1 = 140.000 kilogrammes ;

gente T à ce même joint, et évaluons ces pressions à l'échelle du

dessin. Le rapport - montrera que la deuxième condition d'équilibre, relative au danger de glissement, est elle-même satisfaite. L étant la longueur constante de chaque 'joint, on évalue sur l'épure la distance a du point d'applique de la composante normale N à l'extrémité du joint qui est la plus rapprochée, et on calculera la pression maximum R, qui s'exerce sur l'arête la plus rapprochée, par la loi du Trapèze. Cette pression R sera donnée par 2N I

tique des briques à l'écrasement, .R 10 à 11 kilogrammes par centimètre carré. Nous considérons seulement la demi-voûte de droite sur une hauteur de 1 mètre, que nous décomposons en six voussoirs par des joints fictifs normaux à l'intrados. La charge de l'eau agit seulement sur les. trois premiers voussoirs avec une intensité sur chacun d'eux égale à

3a\

R=T

pour a >

et par

Q' minimum en s = 60.000 La pression à laquelle a à résister ce barrage est de 110 mètres d'eau, soit 11 kilogrammes par centimètre carré. Nous nous sommes donnés comme valeur de R, résistance pra-

493

R -

pour a < -5

3a

On vérifiera ainsi si, en tous les poin Is les plus fatigués, la

pression maximum R dépasse la limite adoptée de 10 kilogrammes par centimètre carré ou 100.000 kilogrammes par mètre carré.

Les résultats ainsi fournis par l'épure de Méry pour les deux polygones des pressions sont consignés dans les deux tableaux ci-dessous COURBE DES PRESSIONS YXY'. DISTANCE

ÉPAISSEUR /

40 X 100 X 11 = 44.000 kilogrammes.

des joints

La résultante des pressions agissant sur cette demi-voûte est.

PRESSIONS

normales

à l'aréte la plus

PRESSION

PRESSION

maximum

tangente

RAPPORTS

rapprochée

a

donc :

p = 4i3O00kg X 3 = 132.000 kilogrammes.

Connaissant les deux poussées extrêmes

Épure de Méry. deux Q et Q', données par l'épure de Durand-Claye, traçons les composant ces pouscourbes de pression leur correspondant, en sées avec les surcharges de 44.00011g=P agissant suries trois pre-

1

2 3

4 5 6 7

métres 3.000

kil. 140.000 142.000 150.000 166.000 171.000 176.000 180.000

1,040 1,0701,170 1,300 1,500 1,380 1,300

.

kil. 89.600 88.040

kil.

&.950

36.000 70.000

77.350 57.000 72.688 83.880

104.000 91.000 80,000 68.000

0,253 0,466 0;626 0,532 0,454 0,377