Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 204]

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CONSTRUCtION DE LA GALERIE SOIiTERÉAINE

DES MINES DE GARDANNE A LA MER

depuis le moment oà elles frappent sur les augets jusqu'au moment oit elles quittent ces derniers.

de la turbine ; cette tubulure, placée sur le bâti, dirige l'eau dans un. cylindre B. La partie inférieure de ce cylindre porte un bec -C, dans lequel est monté une languette D pouvant osciller autour du point O. Cette languette, qui règle l'admission d'eau sur la roue à augets R, est reliée au piston P, qui se meut dans le cylindre B. Ce

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piston porte à sa partie supérieure une tige filetée t, ,..,...,..T..,...,...

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qui passe par un presse-étoupe, et porte une petite roueécrou r, qui commande le levier s. Cette tige s est reliée par une autre tige p au bras T du régulateur M. Ce bras commande la tige K de la bouteille de distribution S. « Le mouvement du bras T est amorti par un amortisseur Q, garnidluile, et dont le piston porte un orifice de section réglable à volonté.

« Dans la position des différentes pièces représentées

par le dessin fig. 8 (page 400) l'eau arrive dans le cylindre B. traverse le tuyau n, se rend dans la bouteille de

distribution S, traverse la soupape de cette dernière et Flo. 8.

« La régulation de la vitesse des turbines est un pro-

blème assez délicat et fort difficile à résoudre. En effet, le réglage rapide, dans des limites très étendues, de l'admission d'eau sous forte pression, nécessite une énergie qui ne peut plus, comme dans le cas d'une machine à vapeur

ou d'un moteur à gaz, être empruntée directement au régulateur à force centrifuge. Ce genre de régulateur ne peut être rendu puissant qu'au détriment de sa sensibilité, et il faut donc, dans le cas de la turbine, avoir recours à, un servomoteur. « Dans la turbine Escher-Wyss, le problème est résolu, d'une façon assez simple et efficace, au moyen des dispositions suivantes. « L'eau sous pression arrive, par les tubulures du cuvelage, une tuyauterie en fonte et une valve, à la tubulure A

entre dans la partie supérieure du cylindre B par le tuyau m. Le piston P se trouve donc équilibré, et, sous l'influence

de la pression, la languette D se soulève et laisse échap-

per l'eau sur la roue à augets R.. La turbine se met en mouvement, et la vitesse augmente jusqu'à une certaine limite, déterininée par la tension du ressort du régulateur M.

« Le bras T, oscillant autour du point Z, est entraîné par la douille du régulateur ; sitôt que la vitesse dépasse la limite de régime, la tige K s'abaisse et ferme l'admission d'eau par le tuyau n. « Le piston P, dont l'équilibre est alors rompu, se sou-

lève sous l'influence de la poussée inférieure, ce qui a pour effet de fermer plus ou moins l'orifice du bec -C par la languette D.

« La vitesse de la turbine diminue alors, jusqu'au moment où elle descend au-dessous de la vitesse de

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