Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 70]

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LES MOUVEMENTS DES EAUX SOUTERRAINES

DANS LA RÉGION DE TEPLITZ ET DE Beex

travaux de l'Est, toute une zone perforée de galeries, 'où l'on ne pouvait aisément accéder à partir du puits et où il

plus profonds IV et V ne purent, en raison de difficultés

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était nécessaire d'établir dés barrages, on fonça, à cet effet, un puits spécial 'au point 27 (Verdiimmungsschacht).

La difficulté était que les points où l'on voulait établir ces barrages - définitifs à la .place d'anciens barrages- provisoires. étaient, dans leS parties profondes de la Mine, noyés

sous l'eau. Épuiser sans précaution eût été risquer de changer l'équilibre des pressions et d'attirer les eaux vers ces points de moindre charge. On commença donc, au moyen de: trois sondages hydrostatiques P1, P9, P3, par reconnaître

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diverses, être achevés qu'en automne 1898. Le puits 27, qui devait servir à le S exécuter, commencé au début de 1897, était à 64 Mètres de profondeur, quand, le 9 décembre 1897,

il s'y produisit par le fond une venue d'eau soudaine, qui fut attribuée à la même nappe mince de sable aquifère, déjà atteinte par les sondages 23 et 23. L'eau monta de 34 mètres, puis redescendit, en laissant 9 mètres de sable au fond .du puits.

Il fallut alors renoncer à approfondir le puits pour évi-

ter le retotir d'accidents semblables, et l'on partit, au

le régime des eaux sur une ligne droite allant des vieux travaux au puits ; on vit ainsi que le niveau en P3, à l'Est

contraire, du puits Anna-Hilfsbau par une double galerie

des barrages du puits Anna-11 ilsbau , était à peu presle même

galerie, avec 5 barrages et 5 muraillements, furent finis

que dans ce puits, c'est-à-dire que les barrages provisoires

en octobre 1898.

ne supportaient aucune pression et qu'on pouvait, par suite risquer l'épuisement. On se mit alors à l'ouvrage, et les travaux étaient en bon train quand le détubage d'un sondage en cours; le sondage 23, provoqua, le 6 décembre 1896, dans les mêmes conditions qu'au mois de septembre, un nouveau mouvement, heureusement de très faible amplitude.

Ce sondage avait reconnu un vide, où l'on avait fait tomber 286 bennes de remblai. Puis, n'ayant pu en faire pénétrer davantage, même en exerçant une pression par une colonne d'eau, on avait cru le bourrage complet. On CoMmença it.'retirer les tubes et, à un moment donné, il se 'produisit dans. le sondage un bruit d'eau, en même

(mise en évidence sur le plan). Les 1.460 mètres, de En résumé, on a eu, dans cette région, une sérié de mouvements, dus à des variations dans les pressions réciproques des eaux profondes emmagasinées dans les sables aquifères des eaux de mine influencées par les épuisements et des eaux superficielles. L'influence de ces

imouvements sur les eaux superficielles et sur les eaux denine a pu être facilement constatée à Brux. Dans les puits à eau, avant la première catastrophe, le niveau hydrostatique se tenait à peu près horizontal

vers la cote 213, avec une très légère pente vers la Biela.

Quelques semaines après cette chtastrophe, la surface des eaux avait, au contraire, pris une forme en

temps que quelques maisons se lézardaient. Le mouvement

entonnoir à courbes de niveau dessinant à peu près des

s'arrêta de lui-même et l'on redescendit les tubes ; on creva un tampon d'argile de 6 mètres de haut, qui s'était formé dans les tubes, et l'on retrouva un nouveau vide,

demi-cercles depuis la cote 212, vers le sondage 1, jusqu'à la cote 208, vers le sondage 10, c'est-à-dire qu'elle,

qu'off remblaya.

Les barrages du puits Anna-Hilsbau I et II furent aisément terminés au début de 1897; au contraire, les barrages

accusait maintenant un drainage vers l'ouest, vers les. Quand eut lieu :la seconde forte irruption du 10 septembre 1896, les puits de la région ébranlée tom bèrent de 4 à 5 mètres en quelques jours, puis remon-

_ moines.