Annales des Mines (1898, série 9, volume 14) [Image 151]

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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS 'SPÉCIAUX

ÉTUDE SUR CERTAINS. ACIERS SPÉCIAUX

doux, et nous n'avons eu pour ces métaux qu'une limite inférieure de la charge de rupture à la compression.

.dépend non seulement de la valeur de la limite d'élas-

290

Nous donnons ci-après les résultats obtenus REDECTIOY

de longueur

CHARGE

LIMITE

SOUS

de

rupture

une charge de 290

Sup. h230 id.

50,5 p. 100 51.7 p. 100

d'élasticité

Éprouvettes

/Simplement forgée Trempée trois fois au rouge cerise Trempée trois fois au rouge cerise

et recuite au bois flambant

en Recuite au rouge cerise après formétaLNC4 geage

Recuite au rouge sombre après

forgeage Éprouvette en acier doux trempée et recuite Éprouvette en fonte

48 Rit. 30

par mr/12

30

id.

51,0 p. 100

30

id.

52,2 p. 100

35

id. id. 87

49,5 p. 100 72.2 p. 100 11,0 p. 100 à la rupture

28 35

Les valeurs trouvées pour la limite d'élasticité à la compressien des divers échantillons de métal NC 1 se rapprochent 'beaucoup des valeurs données par l'essai à la presse hydraulique pour la limite d'élasticité à la traction. Au-delà de la limite d'élasticité, les .réductions de lon-

gueur observées sur les diverses éprouvettes de métal N04, sous une même charge, sont très voisines et sensiblement inférieures à celles de l'éprouvette' d'acier doux ; mais ce sont toujours l'éprouvette trempée et l'éprouvette recuite au rouge cerise qui sont les plus tendres. Les courbes figurées par la Pl. VI (fig. 1) expriment les résultats complets de ces essais de compression et donnent, sous des charges croissantes; les réductions de longueur des sept éprouvettes essayées.

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ticité, mais encore du coefficient d'élasticité. Nous avons

.essayé de déterminer cet élément par des essais à la ,flexion en plaçant sur le tablier de la romaine Joëssel .deux couteaux supplémentaires distants de 180 millimètres.

Les essais ont porté sur des barrettes à section carrée ,de 10 millimètres de côté ; comme dans les expériences -faites à la presse hydraulique, et en vue de reconnaître la limite élastique, une fois la flèche mesurée, on ramenait la charge à 0 et on déterminait la flèche restante. On a, Tomme précédemment, soumis successivement à la flexion:

1° Une barrette en métal NCi, simplement forgée ; 2° Une barrette-en métal NC4, trempée trois .fois an rouge cerise 3° Une barrette en métal NC4, trempée trois fois au rouge cerise et recuite au bois de sapin flambant ; 40 Une barrette en métal NC-1, recuite au rouge cerise ;

50 Une barrette en métal NC4, recuite au rouge s'ombre;

6° Une barrette en acier doux trempée et recuite.

Les résultats des essais sont exprimés par les deux séries de courbes de la Pl. VI (fig 2 et 3). Les premières courbes donnent les flèches totales prises par les .

barrettes ; les secondes donnent les flèches permanentes, .mesurées après suppression de la charge. En raison de leur faible valeur, les flèches élastiques n'ont pu être mesurées avec une précision suffisante pour donner très exactement les différentes valeurs du coefficient d'élasticité.

Nous pouvons toutefois mettre en relief les phénoEssais de flexion à la romaine Joâssel.

La résistance

-vive élastique, qui mesure la valeur du choc maximum insuffisant pour produire des déformations permanentes

'mènes suivants

Toutes les barrettes d'acier-nickel, sauf la barrette trempée, ont pris, presque dès le début de. l'expérience,