Annales des Mines (1898, série 9, volume 13) [Image 187]

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366 EXPÉRIENCES ET THÉORIES SUR LE TUBE DE PITOT

par l'expérience, tant pour les hydromètres que pour les anémomètres.

Parlons d'abord de ces derniers.

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ET SUR- LE MOULINET DE - WOLTMANN

Par contre, mes essais, aussi bien que les tarages publiés par M. Murgue, indiquent parfaitement -la présence du terme

Pour la constater clairement sur les

L'influence du rayon du manège sur

courbes, il faut se débarrasser de la- prépondérance du

la valeur de la constante b est délicate à vérifier. J'ai fait un assez grand nombre d'essais à.ce_ s,ujet (r), en plaçant l'anémomètre à des rayons de 2 mètres, 1',50, 1 mètre et Orn,50, et -j'ai trouvé, en effet, une influence, très mar-

terme bn, en portant en ordonnée non pas v, mais y r.; étant une constante prise a priori voisine de b. Alors la

10 Anémomètres.

quée de la grandeur de ce rayon, mais elle était tantôt dans le sens correspondant à l'effet de là force centrifuge, tantôt dans le sens contraire ;. dans ce dernier cas, l'effet était probablement troublé par la flexion du support formant l'axe du manège sous l'action de la force centrifuge des bras du Manège. Cette flexion ainenait certainement

un acroissement du rayon de rotation à mesure que là vitesse angulaire augmentait. Je ne puis donc pas dire que l'influence de R Sur la valeur de la constante b ait été nettement constatée par mes expériences, dent il est alors inutile de donner ici les résultats détaillés. Pour réussir la vérification, il faudrait une installation moins rudimentaire que celle dont je me servais (*').

formule devient : (:3O)

=V

pn

a+

-,

on les trois termes a, b'n et -c sont maintenant de grandeurs ours analeg es.

En remplaçant aussi n par sa valeur- en fonction de v, il vient : (31)

y=±v

a' et c' étant des constantes très peu différentes de- a et c. La courbe de y (ordonnée) en fonction de y (abscisse) doit donc., d'après la théorie, être une hyperbole dont le centre

y=v-

-

(0) Je dois mes remerciements à mon ami M. de Dianous, ingénieur civil des Mines, qui a bien voulu me donner son concours pour toutes ces expériences longues et fastidieuses, comme peuvent s'en rendre compte ceux qui ont fait de nombreux tarages au manège.

(**) Qu'il me soit permis de faire remarquer qu'une installation

soignée, faite une fois pour toutes, dans l'une de nos Ecoles des Mines par exemple, rendrait certainement de grands services, non seulement pour des recherches scientifiques du genre de celles que j'avais entreprises, mais surtout pour le tarage des anémomètres qui sont couramment employés dans les mines. Avec le besoin d'exactitude que l'on a aujourd'hui, ces tarages sont devenus fort utiles, et les ingénieurs ne manqueraient sans doute pas de profiter des moyens qui leur seraient

donnés de faire étalonner leurs instruments. Ce serait toujours One cause d'erreur de moins. J'ai entendu développer cette idée par M. .Murgue, directeur des Mines de Montrambert, dont on sait que l'avis en ces questions est une autorité.

5

a

V

Fic. S.

se trouve sur l'axe.des y à la distance a' de l'origine, et dont les asymptotes sont : l'une l'axe des y, l'autre une droite ayant b" pour coefficient angulaire.