Annales des Mines (1898, série 9, volume 13) [Image 186]

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d .et e étant deux constantes, dont la première est habituel-

lement fort petite et sensible seulement pour de faibles valeurs de y (*); 2° Du frottement au pivot produit par la poussée lengi-

tudinale du fluide sur les ailes et sur les bras ; le couple résistant qui en résulte doit être bien faible et, en tout cas, -presque exactement proportionnel au précédent ; nous le

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ET SUR LE MOULINET DE WOLTMANN

364 EXPÉRIENCES ET THÉORIES SUR LE TUBE DE PITOT

ou, en divisant par y les deux membres, remplaçant le nombre n qui lui est proportionnel, (28)

f")

(Rz,rliS sin 2a 2g

g

v = An + z-2 d + g

par

L. v

expression qui est de la forme

ferons donc rentrer- dans la même expression ;

3° Du frottement dans les axes et les roues d'engrenages dû au poids des .pièces mobiles ; ce couple peut être considéré comme constant ; désignons-le par f;

4° Enfin, si l'appareil est taré sur un manège, la force my2

(29)

v _=. a

bu +

a;b et c étant trois constantes dont les expressions, que je crois inutile d'écrire, montrent que

(R étant le rayon du cercle décrit par le

1° La constante a, toujours très petite, varie un, peu avec le rayon du manège,. et aussi, sans doute,. avec le

centre du moulinet) produit un supplément de pression

poids spécifique w du fluide, et avec la forme des ailettes

des axes suries coussinets et, par conséquent, un. nouveau frottement, auquel correspond un couple de la forme :

du moulinet ;

centrifuge

2' La constante b augmente légèrement quand on diminue le rayon R -du manège ;

v2

3° La constante c, très petite, est, en. négligeant l'inEn égalant le couple moteur à la somme des couples résistants, on obtient l'expression.: (27)

KryliS sin 21

v (v - p52) =ur(dv

ev,)

f

r

lluence du rayon du manège, inversement proportionnelle au poids spécifique z-5- du fluide et non pas à la racine carrée de ce poids spécifique, ainsi que le trouvait Combes. Cette constante c qui est, comme nous allons le montrer,

sensible avec l'air, ne le serait plus, à égalité de frotte(*) Cette poussée résistante du fluide sur les ailes et sur les bras est due, en effet, à sa vitesse relative, laquelle est toujours, au même point du moulinet, sensiblement proportionnelle à la vitesse absolue v, car le « glissement » reste faible même aux petites vitesses. D'autre part, cette poussée s'exerce dans la direction même de la vitesse relative, laquelle diffère peu de la tangente à l'aile. Pour avoir son moment par rapport à l'axe du moulinet, il faut la projeter sur un plan perpendiculaire à cet axe, et l'angle de projection reste, en chaque point, sensiblement le même à toutes les vitesses ; on peut donc bien écrire que le moment résistant dû à la poussée du fluide sur le bord d'entrée des ailes et sur les bras, qui, en toute rigueur, est une fonction de u et de v, Se réduit, en négligeant des termes très petits, à une simple fonction de v,

que l'on a d'ailleurs l'habitude d'écrire sous la forme f (v) = dv

evc,

et on sait que le premier terme dv ne manifeste nettement sa présence que pour des vitesses faibles.

ments, quand l'appareil subirait l'action de l'eau, et la for-

mule, dans ce dernier cas, devrait être parfaitement Mais les hydromètres linéaire y=a-± bn. doivent être construits de manière plus robuste que les anémomètres, et les frottements y sont, en valeur absolue,

beaucoup plus élevés ; de sorte que le terme - subsiste 'dans la formule des hydromètres, ainsi que nous le verrons plus loin. Ces conclusions me paraissent généralement vérifiées