Annales des Mines (1897, série 9, volume 11) [Image 113]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

218

RECHERCHES .SUR LA DISSOLUTION

NOTE SUR L'INCENDIE DU PUITS HERMENEGILDE

219

$1011 f, pour arriver vers la dilution t à l'état à tension' F,

on .aura une càurbe suivant au début Of et à la fin 0F;

suivant que le passage de l'une à l'autre se fera plus ou -moins rapidement, on aura une Montée rapide de la courbe, un point d'inflexion ou un maximum suivi d'un minimum.

On conçoit, d'ailleurs, que la forme de ces 'courbes doive changer avec la température, et que tel mélange qui ne se sépare 'pas dans certaines conditions le fasse dans d'autres. Ainsi l'arfiline et l'eau se mêlent en toutes pro-

portions à la température ordinaire, ils se séparent en deux couches un peu avant 1000. Certains verres contenant de l'acide borique, homogènes à température élevée,semblent se séparer en deux couches à des températures plus basses.

NOTE SUR

L'INCENDIE DU PUITS HERMÉNÉGILDE (su,ÉsiE AUTRICHIENNE).

(14 Janvier 1896)

Par M. L. CHAMP-Y, Ingénieur des Mines.

Le 1.4 janvier 1896, un incendie qui a fait 27 victimes, dont .'16 morts, a éclaté dans le puitS Herménégilde des mines de houille de la « K. K. Kaiser Ferdinands-Nord-

bahn ». L'enquête en a attribué l'origine à une conduite électrique posée dans le puits. Nous nous proposons de résumer dans la présente note la description et la critique de cet accident, d'après le récent travail de M. le Bergrath J. Mayer (Oesterr. Zeitsehrift fiir Berg- und Hüttenwesen). La cause spéciale à laqUelle des hommes compétents ont attribué l'incendie, les difficultés du sauvetage, les mesures de précaution déjà usitées en Silésie Autrichienne contre les incendies souterrains, et celles que l'étude de faits nouveaux a déterminé M. le Bergrath Mayer à préconiser, sont autant de points qui présentent, croyons-nous, quelque intérêt.

Trois puits d'extraction, les puits Wilhelm, Jacob et Herménégilde, desservent la mine de houille de la « Kai-

ser Ferdinands-Nordbahn ». Les couches affectent la forme d'un fond de bateau ; elles constituent deux faisceaux: le faisceau supérieur, oit ne sont exploitées actuellement que les couches inférieures, Urania, Juno, Johann (cette .dernière, épaisse de 3m,80), a été recoupé en ses point S les plus bas par le' puits Herménégilde, et, à