Annales des Mines (1896, série 9, volume 10) [Image 323]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

DATE

NATURE.

NATURE

et situation de l'établissement où l'appareil était place l'accident

forme et destination de l'appareil

de

13 avril

Détails divers

chauffe,. cubant 4.3,226, et timbrée

à 5e,5.

Les tubes

à

fumée

au

nombre de 51, mesurant 9 centimètres

de diamètre et 4.,23 de longueur,

étaient en laiton étiré sans soudure, de 3 millimètres d'épaisseur à l'état neuf, et bagués. Le générateur était placé te la suite d'un four à réchauffer, dont les gaz chauds aboutis-

saient de bas en haut dans son foyer. 6 mai.

CONSÉQUENCES

de

de

de

l'accident

l'accident

l'accident.

Usine métallur - Chaudière du type locomotive, de Fissuration d'un tube à fumée (ou poolêtre de deux tubes à fumée simultagigue, à Pamiers 67 mètres carrés de surface de (Ariège).

l'ouvrier qui travaillait à ce gueulard.

d'atteindre 3 kg., clin machine d'être mise en mouvement, lorsque le corps vertical se rompit circulairement à sa

profondes, qui avaient réduit la

la partie située au-dessus de cette

une perforation ; mais l'étanchéité était maintenue par du . mastic qui avait été coulé sur 5 centimètres de hauteur au bas de l'intervalle coinpria entre le corps vertical et le foyer. Cet appareil en déplorable état avait résisté en 1894 à l'épreuve

ces de la rupture est attri-

buable notamment à ce que cette chaudière tubulaire fait suite à un four métallurgique; un pareil four ne pou-

vant avoir ses ouvertures

d'eau a produit un refoulement de gaz et de combustible par le gnou-, lard du four à réchauffer, frappant

corps vertical contenant le foyer et d'un corps horizontal contenant les tubes. Surface de chauffe, 8 mètres carrés. Volume, 103,430. Timbre. 5 kg. La chaudière, d'âge et d'ori-

tôle de 12 à 2 ou 8 millimètres et même en un point avaient produit

ouvrier brûlé Usure du tube qui s'est rompu. La gravité des conséquengri:vernent.

Un

némen) sur quelques centimètres de longueur à partir de la bague, côté du foyer. Ces tubes étaient; dans cette région, fortement amincis par l'usure. L'échappement de vapeur et

Moulin,ii.Chocques Chaudière à foyer intérieur, tubulaire 0 n mettait la chaudière en service après à flamme directe, composée d'un un long chômage, la pression venait (Pas-de-Calais).

gine inconnus, portait à la base du corps vertical des corrosions

CAUSE PRÉSUMÉE

CIRCONSTANCES

fermées en permanence, il importe particulièrement qu'une chaudière lui faisant suite n'éprouve pas d'avarie

-

donnant issue à un échappement de vapeur et d'eau. L'ouvrier qui con- Très mouvais état de cet apduisait l'appareil a pareil d'âge inconnu. affaieté coupé en deux, bli par des corrosions proetdeuxjeunes gens fondes qui réduisaient la

partie inférieure suivant une ligne

passant par la porte du foyer, les autoclaves, et partiellement par les rivures de la base (Pl. XI, fig. 15)

de 16 et 13 ans,

qui le regardaient

travailler, ont eu la tète fracassée,

ligne de séparation se développa et fut projetée au loin. Le corps horizontal se divisa lui-même en deux parties suivant ses rivures horizon-

tôle à une épaisseur minime au bas du corps cylindrique vertical. Une visite faite conformément à l'article 36

du décret du 30 avril 1880 n'aurait pas laissé ces corrosions inaperçues.

tales, tandis que le faisceau tubulaire l'estait en place.

hydraulique, ce mode de vérification étant, comme on sait, impuissant par lui-mame à garantirc'est contre le danger des corroeteee robeeree-

Fonderie

contre c'en° chasse de dangers.

<I

I-

freïrtiir(U:' iile) à

Double fond de bassine à cuire: dans Les Ouvriers s'étaient absentés pour Simples dégâts ma- L'explosion a eu pour cause le vase intérieur, en enivre, de l'",3 leur repas, laissant une opération tériels. probable un excès de presde diamètre, étaient les matières à continuer d'elle-mi:me. Pendant leur sion, produit, à la faveur élaborer ; ce vase pénétrait de absence, rupture de la cornière d'asdu calage des soupapes, sur 90 centimètres dans une cuve cylin- semblage et projection du vase intéun appareil abandonné à drique en fer dol..30 de diamètre et rieur, qui passa au travers de la lui-même et d'ailleurs affai1.,3 de profondeur ; les deux vases, toiture et alla retomber à 20 mètres bli par des corrosions. assembles par cornière au pourtour de distance. Une portion de mur, supérieur de la cuve en fer, laissaient représentant 8 ou 10 mètres cubes

entre eux un double fond de 628 litres, contenant de l'eau, et chauffé

de maçonnerie? fut démolie.

extérienrement sur 4..2,65. Le double fond, timbré à 1 kg., portait deux soupapes à ressort à charge directe,

entièrement paralysées par le vissage à fond de leurs chapeaux. Les dispositions du fourneau ne comportaient aucun moyen de régler le tirage. La

cornière d'assemblage

présentait des corrosions. 5 juin.

Mine

de bouille, à la Vernarede (Gard).

Chaudière cylindrique horizontale à La chaudière s'est violemment divisée Les hommes qui se Corrosion intérieure profonde,

fonds hémisphériques,. de 1.,3 de

diamètre et l5.,9 de longueur totale ; surface de chauffe, 32 mètres carrés

volume, 21 mètres cubes ; timbre, 5 kg. Cet appareil et deux autres semblables, d'âge inconnu et certainement très ancien, étaient installés souterrainement, pour le service d'un

puits entièrement intérieur aux travaux du fond (PI. XII, fig. 1 et 2). Leur massif commun s'étendait sur toute la largeur et jusqu'au fond. du local voûté qui les contenait ; deux des trois chaudières étaient constamment en service, pendant qu'on procédait au nettoyage et éventuellement aux réparations de la troisième. Ces générateurs étaient alimentés avec

des eaux de mine, contenant des sulfates de soude, de magnésie, etc.

en trois parties principales qui ont

été diversement projetées. Les ruptures initiales et caractéristiques affectaient l'une des

tôles de la

deuxième virole à partir de l'avant (Pl. XII, fig. 3, 4 et 3). Cette tôle s'est fragmentée et déchirée notamment suivant deux génératrices voisines de ses rivures d'attache avec les tûtes adjacentes. On n'en a re-

trouvé qu'un lambeau, à contour très tourmenté, représentant la moitié de sa- surface. C'était une tôle qui avait été mise en place lors d'une réparation elle n'avait eu que 8 millimètres d'épaisseur originelle, tandis que les tôles de la construction primitive mesuraient 11 millimètres, et elle était profondément amincie par corrosion intérieure on a constaté sur

la partie restante, le long d'une des lignes de déchirure longitudinale, des épaisseurs de 1,5 à I millimètres sur 30 centimètres de longueur.

trouvaient aux

à la

affectant l'une des tôles de réparation d'un générateur

tous été soit tués

l'inspection intérieure était rendue pénible par la teinpérature élevée du massif, dont les réparations avaient

chaudières,

machine, aux molettes et à la recette du puits ont

sur le coup, soit brûlés mortelle-

ment: au total,n eut personnes ont péri.

d'âge très

ancien,

dont

'été faites en tôle d'épaisseur inférieure à celle de

la construction primitive et dont les conditions d'emplacement ont rendu la rupture particulièrement désastreuse.