Annales des Mines (1896, série 9, volume 10) [Image 37]

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DE 1.A SPF.I.É01,OGIE

APPLICATIONS G.É'OLOGIQUES

orage la grossissait considérablement ; le 28 septembre1895,

au soir, elle était tarie ; le lendemain matin, elle recommençait à couler très peu ; du 28 mars au Ir avril 1896, pendant de fortes chutes de pluie et neige, son débit était plus fort que nous ne l'avons jamais vu ; il a dû atteindre, à son maximum, 1 mètre cube par seconde; et nous avons, durant ces cinq- jours, constaté- que ses variations suivirent exactement, avec vingt-quatre heures environ de retard, celles de la précipitation atmosphérique (*).

Ces faits ne permettent plus guère d'énoncer que

« dans les calcaires fissurés les variations du régime mé-

DATE

NOMS

de

des

l'expérience

expérimentateurs

PERTE

risent à demander la modification de ce principe, admis

DISTANCE

kilomètres

Ten Brink

9 oct. 1877

(ou Durand)

12 juin 1891

Doria

sept. 1893

28 déc. 1893

3 mors 1891

Piccard

Danube

ik ou 30 .,)

etAg""ni Mari nelli

SIDÉRIDÈS

NOMBRE

de la

de mètres

transmission

par heure

heures 60

./.,.)

21

,

233 mètre, 1,250 . (1)

8

10

Lac Brenet

3

50

60

»

22

136

.

3,75

/1

91

2

30

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Orbe

Fors! et Colliez

28 mars 1896 Martel et Rupin

D'après 9.

Aach

ou FI 6E

Recca à Recca à Ober-Urem Saint-Canzian

Canal d'Ami

Pollaccia

Perte de Bagou

litre:, de Padirac

les

téorologique ne se font que lentement sentir sur réservoirs intérieurs des sources (**) ». Ils nous auto-

SOURCE

Kat. de

Verzova

Bii encov

4

2 à 3 (2)

800

2 à 1,3 kilota

jusqu'ici. 1Te,,

Vitesse des rivières souterraines. Expériences de coloDisons maintenant quelles données on possède ration. sur la vitesse de propagation des rivières souterraines. Elles résultent d'expériences de coloration des solutions de

Beaucoup d'autres expériences de ce genre sont demeurées infructueuses, ou ont été exécutées avec trop peu de

vières, ont coloré les sources .supposées correspondantes avec une rapidité plus ou moins grande, consignée dans le tableau ci-dessous (**)

Bassins de suintement. Les bassins stalagmitiques uniquement alimentés par les suintements des voûtes sont sujets à des oscillations analogues, quoique sans doute

fluorescéine ou d'uranine, jetées dans des pertes de ri-

précision pour donner des résultats utiles. Ce chapitre encore est un des plus incomplets.

moins brusques et provoquées par l'évaporation. A Padirac, le gour, placé à 90 mètres sous terre, entre le deuxième et le troisième puits, était tout à fait vide (si ce

n'est de pierres) en juillet 1889, septembre 1890 et septembre 1895; complètement plein, au contraire, en (*) V. Complet rendus de l'Académie des Sciences, 20 avril 1896 ; et Revue de géographie, juin 1896.

(**) DE LAPPARENT, Géographie physique, p. 87. et DE (***) V., pour plus de détails. Les Ablines, p. 477, 553, etc. ; sul Bacino Della Pollaccia, idrografici AoosTuu et MARINELLI, Studii

Rivista geografica italiana, mai 1894. Rappelons aussi les expériences de M. Ferray pour l'Avre et liton (Eure) ; Comptes l'endos de l'Association française pour l'avancement des sciences. Caen, 1894.

mars 1896.

Au lac supérieur du grand dôme, le niveau de

l'eau, en dessous de la Margelle stalagmitique, était à environ 50 centimètres le 9 septembre 1890, 25 centimètres

le 23 septembre 1890, 1 mètre le 29 septembre 1895; l'eau s'écoulait en cascatelle par dessus en mars 1896. A Dargilan, au contraire, le 4 avril 1896, tous les bas-