Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 312]

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NOTE SUR LA GRANDE COUCHE DE VILLARS

ET LA FAILLE DE LA RÉPUBLIQUE

vraisemblablement avoir affaire en ce point qu'a un lambeau de peu d'importance, formant gradin dans la faille

il faudrait admettre que cette couche, dont la composition a régulièrement varié dans le même sens depuis le Puits de la Pompe jusqu'à. la limite Nord des travaux de Mon-

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du Bois-11/Ionzil, à peu près exactement au point où elle se

réunit à la faille du Furens. Vers l'aval, là couche a été reconnuejusqu'à 300 mètres environ (cote- 117) de la limite des concessions de quartier Gaillard et de la Chana. Au point où l'on s'est arrêté, elle était parfaitement régulière, mesurait près de 4 mètres d'épaisseur et était constituée par du charbon de très belle qualité. Rien ne faisait prévoir le voisinage de la faille de CôteChaude, qui doit pourtant exister, si l'on vent que la Grande

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tand, change brusquement de nature 'en entrant dans la concession de la Chana, au moment précis où elle est coupée par un accident très important (rejet de 300 mètres)

dont _l'approche n'est annoncée par aucun accident précurseur, aussi bien au mur du côté de Montand, qu'au toit dans lestravaux du quartier Est. La faille de Côte-Chaude devrait avoir un effet analogue,

quand on passe des travaux du Puits des Roziers à ceux

Couche de Villars ne soit que le prolongement de la

de Gallois. De ce côté, en effet, on ne trouve rien qui

couche de Montand. En ce point,, cette faille devrait correspondre à -un rejet de 300 mètres ; et, à moins de lui suppôser une inclinaison tout à fait inusitée dans le bassin de la Loire, on ne devait en être éloigné que de quelques mètres au point où cette recherche a été arrêtée. Dans le lambeau du Puits Gallois et du Puits de Villefosse, on exploite actuellement la même couche entre les

cette région plongent, au contraire, en sens inverse, et paraissent plutôt appartenir au -groupe de la faille de la Uhana. Enfin, à moins de supposer que la trace de la

cotes 130 et 200. On s'est avancé vers le Sud jusqu'à 600 mètres environ de l'extrémité Nord des dépilages du

Puits des Roziers. Ici encore, la couche diffère tout à. fait de la 80 des Roziers. Elle mesure 4 à 5 mètres d'épais-

seur, dont 3 mètres à 3,50 de très beau charbon au mur, et 1'1,50 à 0m,50 de charbon schisteux au toit (mine haute). La nature du charbon est fort analogue à celle du quartier Est, tout en étant plutôt moins pure. Il n'existe point.

de couche au toit de cette Grande Couche ; du moins,

aucun des travers-bancs, pris à partir de la recette d'extraction du* Puits de la Ohana, n'en a rencontré ; côté de Gallois, par contre, il existe, par places, une petite couche au mur. Pour pouvoir considérer aujourd'hui la Grande Couche de Villars comme la 8' du bassin houiller de SaintLEtienne,

annonce le voisinage d'un accident de 200 mètres d'importance, rejetant les couches au mur. Tous les accidents de

faille de Côte-Chaude ne soit extrêmement sinueuse, 'ou ne

soit coupée par une série d'accidents secondaires, dont on nre trouve nulle part, jusqu'à présent du moins, le moindre indice, il devient difficile, pour ne pas dire impos-

sible, de faire passer aujourd'hui cette trace entre les travaux des Puits Imbert et de la Chana, au Nord, et ceux des Puits des Roziers, Sainte-Marie et Avril, au Sud.

On doit conclure de ce qui précède que la faille de CôteChaude n'existe vraisemblablement pas. Les positions relatives de la 8C couche de Montand et de la Grande Couche du quartier Est de la Chana, situées

l'une et l'autre au mur de la faille du Furens, et qui, d'après ce qui .précède, ne peuvent être séparées par un accident important, l'intervalle qui sépare normalement, dans toute la plaine du Treuil et du Soleil, la 13° couche de la 8' (environ 300 mètres à la Pompe), Montrent que la Grande Couche de Villars ne peut- être que la 13°.