Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 311]

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NOTE SUR LA GRANDE COUCHE DE VILLARS

ET LA FAILLE DE LA RÉPUBLIQUE

les couches 10 et 11 , mesurant 1 mètre et 01'1,55, et séparées l'une de l'autre par un nerf de gore noir de 0m-Ï05 d'épaisseur. 20 mètres plus bas, il trouvait la 12° couche, (épaisseur: 1 mètre). Le Puits de la Pompe n'avait. recoupé

ces couches qu'à 190 et 210 mètres au mur de la 8e. Elles y Mesuraient 2'11,25 et Irn-,30 d'épaisseur. Ce rappro-

chement de la 8e du faisceau inférieur est peut-être dû, en partie au moins, à un accident, qui parait avoir recoupé

le Puits de la Manufacture à 90 mètres environ de la 8e (Voir fig. 2, Pl. XVI).

au

mur

QI:mut à la 9°, qui a toujours été, jusqu'à présent, considérée comme inexploitable au Treuil, elle paraît pouvoir

correspondre à une petite couche de houille recoupée à 105 mètres au mur de la 8e. La coupe du Puits de la Manufacture et celle du Puits de la Pompe montrent donc combien, dans son ensemble, au moins, la composition du terrain houiller varie peu entre ces deux points, distants de plus de 800 Mètres.

Là 8° Couche à l'Ouest du Furens. A l'Ouest du Furens et au toit par conséquent de la Faille du Furens, la 8e est connue à Chatelus et aux Roziers. Je ne parle pas du Puits de la Loire, oit elle a dû être reçoupée dans une faille et oh elle est, par conséquent, encore mal connue. A mesure que l'on s'avance du Sud au Nord, on constate encore ici un phénomène analogue à celui que je signalais précédemment : le nerf qui sépare la Crue et la Grande Couche augmente régulièrement et devient de plus en plus pierreux. De, même, la Crue devient de plus en plus médiocre, en .s'avançant au 'Nord ; elle devient à

peu près inexploitable au Nord du Puits des Roziers. Les travaux ont été poursuivis en 8e entre les cotes 300 et 400, jusqu'à près de 600 mètres au Nord de la ligne reliant les Puits des Roziers et Rambaud. L'épaisseur de la 8° du mur était de 3 mètres à 311),50 Au delà, on a.ren-

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eontré des accidents montants dans lesquels il n'a encore été fait que des recherches insuffisantes. Mais, jusqu'à présent, de ce côté, on n'a encore rien trouvé qui pût cor. .respondre au passage de la faille de Côte-Chaude, laquelle

devrait rejeter les couches en profondeur, quand on .se dirige du Sud au Nord. Grande Couche de Villars. Les affleurements de la Grande Couche de Villars sont connus le long de la vallée du Cluzel depuis Villars jusqu'au Cluzel même. Je ne par-

lerai ici que des travaux faits dans cette Couche par. le Puits Neuf de la .Chana, en se dirigeant soit du côté de Montaud, soit du côté du Puits des Roziers. Le Puits neuf de la Chana a recoupé aux abords de la recette de 370 mètres de profondeur une faille qui 'donne en ce Oint un rejet de '150 mètres environ ; elle correspond exactement comme position et comme importance à la faille du Furens, qui a limité vers l'Ouest les travaux de la .8° de- Montaud, faille du Furens dont l'amplitude était évaluée Par M. Gruner, 'à moins de 200 mètres (p. 316); je la désignerai donc sous le nom de faille du Furens. Les travaux de grande couche dans le lambeau de la fendue

de Villars montrent bien le point oh elle se soude à la grande faille du Puits Beaunier. La grande couche a été reconnue et exploitée au mur de cette faille, dans le quartier Est, et explorée au toit de la même faille par une série de descentes attaquées dans le lambeati de couche où t'on, a tracé la fendue de Villars.

Vers l'Est, les dépilages du quartier Est ont buté sur une Certaine longueur (cote 200) au grand accident qui les sépare du Puits de la Boa (faille de la République, oit faille du Bois-Monzil, ou faille du Puits Beaunier).

Vers l'amont, ils se sont élevés jusqu'à la cote 250 environ, sans pouvoir atteindre le lambeau de couche signalé par M. Gruner à .1a cote 330 (p. 291). On ne doit