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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
mérats et lui serait donc probablement postérieur (à moins qu'on n'y voie un massif surélevé et encadré de failles).
.oit le terrain consiste, d'après eux, en ardoises noires et
Enfin, au Sud, de l'autre côté d'un grand synclinal de
Enfin, à 20 kilomètres est d'Heidelberg, M. Draper a
terrains anciens sur lequel sont concentrées jusqu'ici toutes les exploitations aurifères, on retrouve les mêmes roches
.observé également, sous les conglomérats aurifères recon-
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,quartzites.
cristallines à 20 kilomètres est de Heidelberg et, plus à l'Ouest, du côté du Vaal, au sud de Venteskrom.
nus de ce côté, des bancs alternés de quartzites et d'ardoises parfois très ferrugineuses ; il signale particulièrement la présence, en ce point, d'une couche formée de
Au-dessus de ce granite, nous retrouvons partout, comme
-bandes minces de magnétite et de quartz saccharoïde
dans les coupes précédentes, une série de schistes argileux et grès à magnétite (avec quartzites alternants), qui ne constitue peut-être pas un terrain géologiquement distinct des couches à conglomérats superposées en concordance, mais qu'il est important de mettre en lumière, non seulement pour son intérêt théorique, mais aussi pour sa valeur pratique éventuelle. Cette série, nous venons d'en donner la coupe dans la colline d'Hospital-Hill, et nous avons insisté sur des lits rubanés à quartz rouge et fer magnétique (accompagnés, d'après M. Goldmann, de fer titane) que nous avons décrits
plus haut sous le numéro 25 de la coupe de
Johan-
nesburg (Pl. I, fig. 3). Ce lit, assez caractéristique pour avoir servi souvent, dans les premiers temps des exploitations aurifères, de jalon aux prospecteurs recherchant le Main-Reef tou-
jours situé à son toit, a été suivi par M. Sawyer vers l'Ouest jusqu'à Krugersdorp, au-delà de Hartebeestefontein et jusqu'à Blanwbank, oh il disparaît sous les couches du. Black-Reef. L'ensemble de la série schisteuse à laquelle il appartient et qui avait déjà été signalée par MM. Draper et Sawyer sous le nom de série des ardoises schisteuses (Clay slate series) (*) a été retrouvé i)ar eux à Suikerbosch-River, oh la vallée le coupe à angle droit, et au sud de Ousthorn, (*) Voir Société de géologie de l'Apique du Sud, 1°' juin 1895.
identique à celle indiquée plus haut.
En résumé, nous voyons qu'il existe, dans toute la région du Witwatersrand, à la base de la série ancienne, .entre le granite et les conglomérats aurifères, une série
de schistes ferrugineux alternant .avec des quartzites identiques à ceux qui accompagnent les conglomérats.
On a voulu suivre ces schistes et grès magnétiques beaucoup plus loin; M. Sawyer les a signalés au Mashonaland et M. Draper au Cap de Bonne-Espérance, où des lits de schistes argileux sont intercalés, comme dans le Witwatersrand, entre le granite et les quartzites -et congloniérats anciens de Table-Mountain (*) analogues à ceux de Johannesburg ; dans ce dernier cas, il peut y avoir <quelques raisons stratigraphiques d'admettre la comparaison; mais, en général, il est prudent de se méfier de ces comparaisons à grande distance ; car nous pourrions aussi bien signaler au Brésil, ou même en France, des roches identiques également surmontées de conglomérats. Si l'on admettait l'identité entre les schistes ferrugineux d'Hospital-Hill avec conglomérats superposés et. les terrains:analogues de Table-Mountain au Cap, la conclusion serait intéressante ; car, au-dessus de ceux-ci, repose immédiatement en concordance un des seuls niveaux fossilifères connus dans les couches anciennes de l'Afrique du Sud, le niveau des schistes micacés de Bokkeveld, avec fossiles (*) Montagne de la Table. Tome IX, 1896.
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