Annales des Mines (1894, série 9, volume 6) [Image 77]

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146 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION

le clapet d'une quantité a et on le laisse ainsi pendant 30 à 40 secondes ; au bout de ce temps, on réduit l'ouverture d'une quantité b, et l'on maintient cette dernière pendant une minute ; puis l'on ferme complètement le clapet en le laissant ainsi jusqu'à la charge suivante. La porte de chargement reste, d'ailleurs, absolument fermée entre deux charges. On a trouvé que les quantités a et b ne dépendent pas du tirage, mais varient beaucoup avec la longueur des tubes. Les mêmes valeurs conviennent également aux foyers munis de voûtes en briques et aux foyers munis du Tenbrink. Le tableau ci-après indique les valeurs trouvées pour a et b en millimètres ; il suffit de multiplier ces chiffres par la largeur (835 millimètres) de l'ouverture pour avoir, dans chaque cas, la section de rentrée d'air b

Tubes de 7.,OO

--

6..,00. 5..,00 4-,51)

.

.

.

25,0

A,» 3m,50

3.,00

35,0 30,0

.

21,5 20,0 17,5 15,0

22 18 14 12 10

Les chiffres ci-contre s'appliquent aussi bien aux foyers muois de vontes en briques qu'aux

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ronviennent à tous les tirages.

foyers munis du Tenbrink et

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On a profité des essais qui ont conduit à cette marche pour vérifier que le brassage des gaz se faisait bien, audessus de la voûte en briques ou du Tenbrink, en vérifiant que les gaz recueillis dans la boite à fumée soit à, la sortie des tubes supérieurs, soit à la sortie des tubes inférieurs, présentaient la même composition chimique. Relevés divers.

Préalablement à toute expérience, on faisait trois tas de combustible représentant chacun un peu plus que la consommation probable de chacune des trois périodes de

DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.

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l'expérience. On prélevait, avant l'expérience, un échantillon de 700 grammes environ sur chaque tas ; on mélangeait ensemble ces trois prises d'essai, on prélevait sur ce mélange un échantillon et on l'envoyait au laboratoire, qui déterminait la teneur en eau et en cendres. Quant au reste du mélange, il était conservé comme échantillon; on mélangeait ensemble tous les échantillons correspondant à une vingtaine d'expériences successives; c'est sur ce mélange que l'on prélevait l'échantillon à envoyer au laboratoire pour déterminer la composition élémentaire du combustible et son pouvoir calorifique, comme il a été dit ci-dessus. La consommation d'eau et la consommation de combustible étaient notées comme il a été dit ci-dessus aux paragraphes Appareils de mesure de l'eau d'alimentation et Pesage du combustible. Puis, pour chaque période d'expérience, on faisait les relevés suivants Quantité d'eau de circulation de condensation Température de la vapeur d'échappement de l'eau de circulation :

Tous les quarts d'heure. Pour la détermination

à l'entrée du condenseur à la sortie du condenseur

me il est dit ci-dessus.

de l'eau entraînée, com-

de l'eau de condensation de la vapeur

-

essayée

de l'eau d'alimentation de l'eau perdue par l'injecteur , des gaz dans la boîte à fumée Pression de la vapeur dans la chaudière , Température ambiante Pression barométrique

Prises de gaz dans la boîte à fumée pour le laboratoire.

Toutes les heures. Idem. Idem.

Tous les quarts d'heure. Ç Une fois pendant toute la période de l'expérience. Idem.

Une seule prise d'essai moyenne pour l'ensem-

ble des trois périodes de l'expérience.

Analyses à l'appareil Orsat

Poids des escarbilles produites pendant toute la Pi riode d'expérience et envoi au laboratoire d'un échantillon prélevé sur ces escarbilles

Autant de fois que cela était nécessaire. Une fois pour toute l'expérience.