Annales des Mines (1894, série 9, volume 6) [Image 76]

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144 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION

DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.

respondait aux meilleurs résultais au double point de vue du maximun de vaporisation totale et du maximum de vaporisation par kilogramme de combustible; par

ver pendant tout l'essai; cette mise en marche durait 3/4 d'heure environ. Puis on faisait durer l'expérience 3 heures environ ; on la divisait en trois périodes de . I heure environ chacune, pendant lesquelles on faisait complètement tous les relevés. On pouvait, en compa-

conséquent, cette marche était bien celle qui correspondait aux meilleures conditions de la pratique. Le tableau ci-dessous résume les chiffres qui ont été adoptés comme épaisseur de combustible sur la grille les chiffres M représentent les épaisseurs maxima, après la charge ; les chiffres m représentent approximativement

rant ces trois périodes, s'assurer qu'elles donnaient bien

les mêmes résultats et qu'il n'y avait pas d'erreurs de

relevés ; puis on prenait comme indications définitives la moyenne de celles des trois périodes. Nous avons vu que les périodes commençaient et finissaient à un tintement

les épaisseurs minima qui restaient au moment où la. sonnerie tintait et où l'on recommençait à charger. TIRAGE

de 25 mill.

LONGUEUR des tubes

Tubes de 7,00. . 6 ,00. 5 ,00. 4 ,50. 4 ,00. 3 ,50. 3

,00.

. . .

. . .

TIRAGE

de 45 mal.

de la sonnerie pour que le feu fût bien dans les mêmes conditions au commencement et à la fin. On veillait aussi à, ce que l'eau eût toujours le niveau normal au commencement et à la fin de chaque expérience partielle.

TIRAGE

de 75 mil!.

min,

mill.

mill.

mill.

mi11.

145 150 166 180 200 225 255

83

90 100 112 132 158 188

212 219 231 242 262 290 320

138 142 153 161 183 208 238

296 302 316 329 328 370 400

Pour les expériences avec voûtes en briques et Tenbrink, il a fallu régler d'une façon spéciale la marche clapet destiné à laisser entrer l'air par l'arrière du

mil!. 186 195 207

219 238 261 291

clapet dont nous avons parlé ci-dessus. Ce clapet adufoyer, était destiné, comme on l'a vu, à compléter la combusi:

'-

tion des gaz au-dessus de la voûte en briques ou du Tenbrink. On a cherché quelle était la meilleure manière de le manoeuvrer, en faisant quelques essais dans lesquels on se rendait tout particulièrement compte de la composition des gaz dans la boite à fumée suivant la manoeuvre employée. On a trouvé que la meilleure manière d'opérer pour avoir la meilleure combustion consistait à ouvrir le clapet d'une quantité déterminée aussitôt après le chargement de combustible et à le fermer ensuite progressivement de façon à ce qu'il fût complètement fermé une minute et demie environ après la fermeture de la porte. Cette marche étant difficilement réalisable en pratique, on a adopté là suivante qui s'en rapproche très sensible-

Ces chiffres ont été, avec les voûtes en briques et le Tenbrink, très sensiblement les mêmes qu'avec le foyer ordinaire. Chaque expérience, après l'allumage et la mise en train,

était commencée à un tintement de la sonnerie, et terminée, après une durée convenable, à un autre tintement de sonnerie ; le niveau d'eau était toujours maintenu constant. Marche' d'une expérience. Voici comment on dirigeait la marche de chaque expérience

On commençait par mettre en marche la chaudière pour l'amener au régime normal qu'elle devait conser-

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ment et qui est commune au foyer muni de voûtes en

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briques et au foyer muni du Tenbrink En fermant la porte, une fois la charge faite, on ouvre