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ÉTUDES SUR LE BASSIN HOUILLER DU NORD
frontière, à part l'existence possible de petites sinuosités secondaires (voir fig. 6, p, 600). M. Olry (*), en figurant ce
contour, a donné un nom différent à la limite nord qu'il appelle « limite méridionale du bassin principal » et à la limite sud qu'il appelle faille de Boussu ; mais ni l'une ni l'autre de ces lignes ne se continue vers l'est au delà de
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leur point de rencontre, et il est clair que la ligne sinueuse
formée par l'ensemble des deux limites est la trace d'un seul et unique accident, la rencontre d'une des surfaces de charriage avec la surface du sol, ou mieux du Tourtia. Il est clair aussi que rien n'autorise, au sens géologique du moins, à parler d'un bassin principal et d'un bassin secondaire, qui serait le bassin de Dour. Ces deux préten-
dus bassins sont simplement les deux bords plus ou moins froissés d'une même grande cuvette, dont ces désignations mal comprises sembleraient indiquer la sépara-
tion en deux cuvettes distinctes par une arête saillante intermédiaire.
Où cesse maintenant du côté de l'ouest, et comment se termine ce massif de recouvrement ? Il est clair,
d'après sa nature même, qu'il ne peut s'arrêter qu'a une faille ou à une bande continue de terrain houiller.
Connaît-on quelque trace de cette faille ou de cette
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bande houillère ? C'est une question qu'on a dû se poser, mais que personne ne semble avoir jusqu'ici nettement abordée. Avant d'essayer de le faire, il convient de dire quelques mots de la grande faille du Midi, qui a ramené au-dessus de tout cet ensemble le dévonien inférieur ou le silurien, et dont les affleurements au Tourtia, toujours facilement reconnaissables, ont ordinairement été considérés comme marquant la limite méridionale du bassin. Il convient en effet de bien rappeler et de bien faire comprendre, avant toute discussion, que cet affleurement est (") Bassin houiller de Valenciennes, p. 28.
ET SUR LE BOULONNAIS.
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l'intersection de deux surfaces ondulées et presque horizontales, gui se suivent à peu de distance sur plus de 5
mètres de largeur au-dessus de la houille, et que par conséquent cet affleurement ne suit pas une ligne directrice du bassin, que les hasards de la dénudation ont pu le reporter indifféremment très loin Vers le nord ou très loin vers le sud, sans qu'il y ait rien à en conclure sur l'extension plus ou moins grande du terrain houiller. Le tracé de cette faille limite est bien exactement connu en Belgique au sud des travaux de Dour ; elle est là sur toute la longueur du bassin du couchant, coupée par le plan de coupe horizontale de la carte générale des mines (à 300 mètres de profondeur), suivant une ligne sensiblement parallèle à la direction des couches, parallèle aussi au bord septentrional du paquet de Boussu. D'après la carte, son inclinaison moyenne est de 50 p.100 environ ; c'est à peu près l'inclinaison constatée à Quiévrechain par les travaux de la compagnie de Crespin. Cette inclinaison ne se continue pas sans modification du côté du nord ; car c'est évidemment la même faille qui ramène le silurien, au puits du Saint - Homme, sur le sommet du paquet de Boussu (fig . 1). Comme dans la coupé de Landelies, la surface de faille s'incline en sens inverse .et vient de nouveau rencontrer la surface du sol.
L'affleurement de la faille au Tourtia n'est donc bien, comme je l'ai dit, que l'intersection de cette surface ondulée avec la surface également presque horizontale de la base des morts-terrains. Ceci posé,. à partir de la frontière, les sondages nous montrent que cet affleurement de la faille au Tourtia se dirige vers .0miaing; tous les sondages au sud de la ligne Quiévrechain-Onnaing ont rencontré le dévonien ; tous les
sondages au nord n'ont rencontré que le calcaire carbonifère. La limite est probablement sinueuse et ondulée autour de cette ligne moyenne.; mais sa direction générale Tome V,1894.
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