Annales des Mines (1893, série 9, volume 4) [Image 193]

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PROCÉDÉS D'ESSAI EAU DOUCE

DES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES. CaCt

EAI CHAUDE .S3

4g Ciment portland + 3 p. 100 Ca 0 d'azotate calcine à 1.500^. . .

Ciment portland + 5 p. 100 dl dolomie surcitite

B.

Ciment portland de roches

9 >-

4,7

5,2

o 0

grises Ciment portland + 1. p. 100 de} 0,1 0,9 chaux d'azotate

O

0

5

0

0,2 3,2

0,2 0,3 0,8 1,

Ma

I.O;ti.

3,7

o

2,1

5,2

7

sagr.

L'effet du chlorure de calcium, nul sur la magnesie, est beaucoup plus faible sur la chaux que l'élévation de température. Dans ces conditions, il ne semble pas y avoir lieu de recommander l'usage du chlorure de calcium dans les épreuves de déformation, à la place de l'eau chaude. Le seul procédé employé jusqu'ici pour les essais de déformation est celui des galettes, dans lequel on observe la production de fentes ou soulèvement d'écailles, ou de gondolements. D'après les expériences rapportées plus haut, ces phénomènes ne sont que la conséquence indirecte du gonflement ils dépendent pour une grande part de la finesse de mouture du ciment, des inégalités d'humidité d'un point à l'autre des briquettes. Ces phénomènes peuvent ne pas exister avec des gonflements énormes atteignant 10 p. 100 en longueur, soit 30 p. 100 en volume. On ne pourrait employer à aucun usage un ciment gonflant de 1 décimètre par mètre, et pourtant

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dans ce taille. Différents procédés peuvent être employés but. MM. Durand - Claye et Debray emploient depuis longtemps à l'École des ponts et chaussées un procédé

semblable, qui consiste à mesurer, après amplification par un levier, l'allongement de longues baguettes de ciment. Ce procédé présente une très grande précision, puisqu'il permet de constater des variations de longueur de la de 1/10.000, c'est-à-dire de l'ordre de grandeur dilatation thermique ou élastique. Cette méthode, excellente pour des expériences de recherches, est beaucoup trop délicate pour des 'essais pratiques. Le procédé suivant, d'un emploi beaucoup plus simple, conduit à des résultats d'une précision un peu moindre, mais est encore largement suffisant pour atteindre le but poursuivi. La pâte normale de ciment pur est enfermée

dans des moules cylindriques de 30 millimètres de diamèmétal tre et 30 millimètres de hauteur, faits avec un fendus suivant une génératrice. de Omm,5 d'épaisseur et

un semblable ciment pourrait satisfaire à l'essai des

galettes immergées, sinon indéfiniment, au moins pendant plusieurs mois. Un semblable essai ne saurait donc être recommandé. Le seul procédé rationnel pour reconnaître le gonflement d'un ciment est de le mesurer directement et non pas d'en observer seulement une donséquence plus ou moins loin-

L'ouverture du moule suivant cette génératrice donnera la mesure du gonflement : pour amplifier cette ouverture, deux aiguilles de 150 millimètres sont soudées de part et d'autre de la fente. Grâce. à cette disposition, le déplacement relatif des pointes des deux aiguilles semble se