Annales des Mines (1892, série 9, volume 2) [Image 353]

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DATE

NATURE

et situation

l'accident

de l'établissement où l'appareil était placé

13 mai.

Lavoir à Paris.

de

NATURE

CIRCONSTANCES

CONSÉQUENCES

de

de

de

l'accident

l'accident

l'accident

forme et destination de l'appareil Détails divers

CAUSE PRÉSUMÉE

Chaudière cylindrique verticale, à foyer Déchirure du serpentin vers le mi- Le chauffeur griève- La rupture du serpentin a été Le foyer renferme un lieu de sa spire inférieure, sur ment brute. intérieur. vraisemblablement la conséserpentin en cuivre a huit spires su- 0.,26 de longueur, avec bâillequence d'une surchauffe due perpose., de 0.,07 de diamètre et ment considérable. Coloration de lu Fhilluence des incrustations rim,5 d'épaisseur, prenant naissance coup de feu sur presque toute la ou des houes qu'il renfermait sur sa paroi cylindrique et aboutissant longueur du serpentin. Le flux Dans ces conditions, cet accii à son ciel. Capacité, 692 litres. Tim- des fluides chauds, ouvrant la dent semble devoir ètre attribre, 6 kg. En 1888, renouvellement porte du foyer, vient brûler le bué avant tout à la disposides deux spires inférieures du serpen- chauffeur. La chaudière avait été tion du serpentin, placé à tin, après détartrage de la partie con- vidangée et nettoyée 17 jours aul'intérieur du foyer, de telle servée, par l'action de la chaleur. Lors paravant, mais sans démontage Piron qu'à moins d'un déde l'accident, était employée à fournir et, par conséquent, sans nettoyage montage complet, il est imla vapeur nécessaire au cciulagé de la du serpentin. possible de procéder à son lessive. La porte da foyer n'était ni nettoyage. verrouillée, ni loquetée, mais simple-

ment maintenue par un ringard appuyé contre elle.

4 juin.

Bateau remorqueur, Chaudière Oriolle formée de deux lames Ouverture du 3e tube (à. partir de Le mécanicien brûle La rupture du tube s'est prosur la Loire mari- d'eau réunies par 224 tubes de 1.,20 tribord) de la rangée du bas, sur mortellement , le duite dans une région où la lime, en face de de long, 0.,055 de diamètre et 3 m'Ulm. sine, longueur de 0,30, avec chauffeur légère- soudure de ce tube présentait Chantenay (Loire- d'épaisseur. Capacité, 1.3,018. Timbre, bâillement de 0.,018, provenant un défaut. Ainsi facilitée, elle ment. Inférieure). 10 kg. Construction, 1887. Tubes en presque exclusivement de l'une parait avoir été la conséacier Martin, soudés, subissant avec des lèvres. L'ouverture est suiquence d'un coup de feu, dû succès les essais de mandrinage, apla- vant la soudure, les lèvres sont à !a présence d'un dépôt tissement et pliage de la marine na- lisses et leur profil est en moyenne graisseux noirâtre qui recoutionale, ainsi que l'épreuve à 200 kg. à peu près normal aux surfaces vrait le tube à l'intérieur. sur un tronçon de 0,30; le métal cylindriques. Un dépôt graisseux offre une résistance en long de 384,5 noirâtre, peu adhérent, de 1/4 de avec allongement de 16 p. 100 sur millimètre d'épaisseur, tapissait 00,20 de longueur, et en travers, de les tubes de la région tribord. Le 364,3 avec rupture en dehors de la jet de fluides brillants et d'escarsoudure et allongement de 18 p. 100 billes envahit la chaufferie par la sur 0,°,07 de longueur. La position de porte du cendrier; les conséla soudure ne se détermine que diffi- quences funestes de l'accident au-

cilement; mais le recouvrement de cette soudure est irrégulier attei-

raient donc pu être évitées si cette porte avait été installée de manière à se fermer du dedan. au dehors sous l'impulsion de bouffée. Le chauffeur, qui s,

gnant millim. sur certains points, est 20 peu

vbs. nul en d'antres, et en

mles pertes ttvec de venu douce très légèrement vaseuse. Graissage de ln machine à la valvoline. Alimentation aboutissant à tribord. Porte du cendrier s'ouvrant vers la chaufferie. 24 juin,

Brasserie, à Paris.

nid

oncle à icib,,rd f

Col lement.

t

é mur

Récipient vertical en cuivre, de 5,54 de Projection du couvercle dont la cou- Un diamètre et 160 litres de capacité,

ronne est rompue en cinq mor-

cerclé à sa partie supérieure par une collerette en fonte. Couvercle formé d'une tôle emboutie en cuivre avec couronne en fonte de 17"i.,5 à 20 malin,. d'épaisseur et d'un profil com-

des oreilles, boulons rabattus à l'extérieur. Il a été constaté que

oreilles avec porte-à-faux de 36

le manomètre était faussé par une adhérence entre le tube manométrique et sa boite; la soupape était peut-être collée sur son siege.

plexe, portant dix oreilles à encoches; fermeture au moyen de boulons à rotation, dont les écrous agissent sur ces

par rapport à la zone d'appui du joint. Cet appareil servait au lavage et à la stérilisation de la cellulose; il était

ceaux suivant des cassures assez

régulièrement réparti. s. Pas de trace de glissement sur les bords

ouvrier brûlé Explosion due avant tout à un mortellement, un défaut de solidité de l'appagrièvement, un reil, résultant d'un vice de troisième très léconstruction de son couvergèrement. Faibles cle, et favorisée mi outre par dégâts niatériels, lin excès de pression sur le maximum prévu par le constructeur, excès au sujet duquel il convient de faire intervenir le mauvais état d'en-

tretien de la soupape et du

manomètre.

destiné à fonctionner sons I kg. de pression au maximum. Ni éprouvé, ni

déclaré. Recevait la vapeur de chaudières timbrées à 0 et 8 kg., mais ne fonctionnant pas, parait-il, à plus de 4 ou 5 kg. Portait un manomètre ut une soupape.

If juill. Brasserie à Four- Chaudière semi-tubulaire à foyer estéLe corps de chaudière s'ouvre suimies (Nord). rieur. Corps cylindrique de 3 mètres de longueur, 1 mètre de diamètre, 12 nuillim. d'épaisseur normale. Capacité,

2.,226. Timbre, 7 kg. Construction, 1879..Epreuve décennale, octobre 1889

Au-dessus se trouvaient les bâches de

cuisson de la brasserie et une poulpe à moult. L'association des propriétaires d'appareils à vapeur du nord de la France avait signale, dès 1884, des

fuites tombant de ces bâches sur le

massif, et ensuite, à diverses époques, des fuites à des robinets ou joints de

la partie supérieure de la chaudière. Tôle offrant des résistances de 334,3 en long et 321/4,3 en travers, avec allongements respectifs de 5 et 4 p. 100,

snr 0.,20 de longueur.

vant une ligne oblique partant tle

la partie supérieure arrière et

aboutissant à la partie basse avant, et se sépare des plaques tubulaires en 's'arrachant suivant les rivures.

Pas d'indice d'excès de pression. En mesurant l'épaisseur le long de la déchirure, on reconnait que vers l'arrière, sous la maçonnerie et un peu an-dessus du carneau de gauche, elle était réduite, par

la corrosion extérieure, à 2.° et

même 1..,9, sur une longueur de 00,15 et une largeur de 00,04, pour augmenter ensuite graduellement dans toutes les directions.

Dégâts matériels considérables,

Usure de la tôle supérieure par suite de corrosions extérieures

profondes ayant eu pour origine t 10 des écoulements de liquides qui, provenant de la pompe à moult ou des chaudières à cuire situées au-dessus de la chaudière, avaient imbibé le massif; r des fuites de vapeur qui existaient fréquemment à certains points, le long de la génératrice supérieure de la chaudière.