Annales des Mines (1892, série 9, volume 1) [Image 252]

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ÉTUDE SUR LES GITES MÉTALL1FkRES

DE PONTGIBAUD.

Filon Agnès.

d'un appauvrissement régulier et constant avec la profondeur.; ils mettent simplement en évidence l'existence de zones plus ou moins productives, suivies de régions à peu près stériles. L'étendue de celles-ci est tout à fait

Longueur des galeries.

Stollen (niveau de + 20 mètres) .

Niveau d'écoulement. Niveau de 20 mètres


40 60

-

80 -

120 --

.

Rapport des deux longueurs.

230.

0,21

450 510 430 390 130 30 3 20 25

0,50

. . 1.090. 900 765 745 705

500

100

140

150 175 200 225

80 250 425 440 280 235

250 -

Longueur exploitée.

. .

55 70

2.363

6.555

0,67 0,58 0,55

0,26 0,21 0,04 0,08 0,02 0,08 0,25 0,08 0,37

Filon Virginie.

625 560 215 165 155

- 225 125 205 15 350 80 120 15 o

0,66 0,59 0,51 0,46 0,49 0,06 0,56 0,15 0,56 0,09 o

3.840

1.490

0,39

440. 'Niveau d'écoulement supérieur 280 Niveau d'écoulement inférieur Niveau de 20 mètres (puits Taylor). . . . 440 ( puits du Moulin). . -270 420 (puits Taylor). . . 40 290 (puits du Moulin). 40

-

30 60

--

80

100 125 225

290. .165

Croiseur du filon Virginie. Niveau d'écoulement Niveau de 20 mètres

--

40

-

60 80

125.

10.

130 170 165

50 60

75

30

0,40 0,38 0,35 0,13 0,40

665

213

0,32

Les chiffres qui précèdent ne représentent que très imparfaitement la valeur productive des divers niveaux considérés ; ils ne tiennent aucun compte de la puissance

et de la richesse intrinsèque du remplissage. Néanmoins, on peut dire qu'ils ne confirment pas l'hypothèse

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inconnue en ce qui concerne la plupart des filons de Pontgibaud ; c'est à Roure seulement que les travaux ont reçu en profondeur une extension importante au delà de la première zone exploitée. On a vu que les résultats obtenus

n'avaient pas été précisément encourageants ; la région explorée entre les niveaux de 80 et de 250 mètres sur le filon Agnès a été très peu productive ; les recherches beaucoup moins étendues poursuivies à 225 mètres sur le filon -Virginie n'ont donné aucun résultat. Pour trancher la question d'une manière plus complète, il aurait fallu foncer un puits, entre les filons Agnès et

irginie, jusqu'à une profondeur de 500 à 600 mètres et

pousser de là des galeries vers les deux filons. Cette recherche aurait eu un intérêt considérable, car elle aurait peut-être fait découvrir vers la jonction des deux filons une zone très productive, mais te temps et la dépense nécessaires en ont fait jusqu'ici ajourner l'exécution. Au point de vue de la variation de la richesse relative du remplissage, les gîtes explorés à une profondeur importante ne se comportent pas de la même manière. À Roure, le remplissage quartzeux ne diminue guère de puissance dans les niveaux inférieurs, mais la galène y devient plus rare ; à la Brousse, au contraire, l'appau-

vrissement provient surtout d'une diminution de puissance du filon. Il

est un type d'appauvrissement du gîte vers la

profondeur qu'on constate fréquemment à Pontgibaud ; c'est la diminution de richesse en argent. Ce phénomène a été tout particulièrement accentué à la Brousse, où la teneur du plomb d'o3uvre était de 0,006 aux affleurements,

de 0,005 entre les niveaux de 40 et 60 mètres (colonne