Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 287]

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528 LES SALINES ET LES PUITS DE FEU DU SE-TCIIOAN.

objet d'échange facile et peut même servir de monnaie pour une foule de transactions. Ces barbares, pour épargner le sel dans l'usage domestique i ont une singulière manière de s'en servir : ils attachent un morceau de sel en pierre au bout d'une cordelette et le suspendent audessus du foyer placé au centre de l'appartement, à peu près au-dessous du trou de la terrasse, qui est l'unique fenêtre de la demeure. Pour les ragoûts, ils raclent avec un couteau quelques atomes de sel qu'ils laissent tomber dans la sauce ; mais le plus souvent ils trempent un instant la pierre de sel dans la marmite, puis la suspendent de nouveau. Les quelques gouttes qui en peuvent ensuite tomber Vont dans la marmite, puis la chaleur a bientôt séché ce morceau de sel. A part ces régions extrêmes, les Chinois usent plus largement du sel. Leur grande consommation est pour la confection des légumes salés. Leur saumure, dans la-

quelle passent tour à tour les légumes des quatre saisons, prend un goût pimenté et indéfinissable qu'elle communique aux légumes confits, qui composent, pour la majorité des Se-tchoannais, le principal et souvent unique condiment.

ORDRES GÉNÉRAUX DE LA COMPAGNIE DE L'OUEST. 529

NOUVEAUX ORDRES GÉNÉRAUX

DE LA COMPAGNIE DE L'OUEST CONCERNANT

10 LA LIMITATION DE LA VITESSE DES TRAINS; LA DISTANCE A RÉSERVER ENTRE LES SIGNAUX AVANCÉS ET LEURS POTEAUX DE LIMITE DE PROTECTION;

3° LE NOMBRE DE FREINS A PLACER DANS LES TRAINS.

Note de M. MASSIEU, Inspecteur général des mines.

La compagnie de l'Ouest a soumis dans le courant de l'année 1887 à l'approbation de l'administration supérieure les nouveaux ordres de service généraux mentionnés dans le titre de cette note.

J'étais alors attaché comme ingénieur en chef au contrôle du réseau de l'Ouest et bien que j'aie été appelé

vers la fin de 1887 à un autre service, j'ai retenu, sur le désir de la compagnie et avec l'agrément de M. l'inspecteur général de Villiers du Terrage, l'examen de ces nouveaux ordres généraux, lesquels, après avoir subi des modifications de quelqu'importance , ont été approuvés par une décision ministérielle du 15 avril 1889, conformément à un avis du comité technique des chemins de fer émis sur le vu d'un rapport sommaire que j'avais établi et auquel M. de Villiers avait donné son adhésion. Le comité technique avait alors demandé que les

résultats de mes études, dont je lui avais présenté le