Annales des Mines (1888, série 8, volume 14) [Image 30]

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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

ÉTUDES mÉTALLtmoiouEs.

sages concordants (méthode Bousingault) et aussi par la coloration communiquée à l'acide azotique ( méthode

souder, avant d'être complètement terminé, à la station

Eggertz).

Malgré cela, ce métal est, de tous ceux qui ont été examinés, celui qui se rapproche le plus du fer pur.

Pendant le refroidissement, le thermomètre s'arrête brusquement à 855 degrés et fait à cette température une station prolongée a ; puis il reprend , brusquement aussi, sa marche descendante. Un ralentissement progressif ara commence vers 750

degrés, présente un premier maximum principal entre 737-730 degrés, un deuxième maximum secondaire entre 708-702 degrés et prend fin vers 690 degrés. Un dernier ralentissement an, parait se produire vers 660 degrés; mais il est tout à fait douteux, et nous ne le mentionnons ici que parce qu'il pourrait correspondre à un phénomène que nous retrouverons considérablement amplifié dans les aciers. La marche du refroidissement Acier extra-doux. présente trois ralentissements, tous les trois progressifs,

dont les phases sont indiquées dans le tableau ci-dessous

a a Acier doux.

Début vers

845° 755° 6800

a

825°-819° 736°-725° 662°-6550

Fin vers

800°

7100. 645'

Deux ralentissements progressifs : Début vers

a.2

Maximum entre

780° 680°

Maximum

Fin vers

7210-715" 660'

690" 640°

Acier mi-dur. Un ralentissement progressif et une station.

Le ralentissement a., commence vers 750 degrés, présente son maximum entre 700 et 690 degrés et va se

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a à 661 degrés. Acier dur.

Le petit ralentissement

a,,

qui se pro-

duit nettement vers 860 degrés, dans le refroidissement donné comme exemple, n'est pas normal pour l'acier considéré. Les autres refroidissements du même acier n'ont donné aucune perturbation comparable. Il s'agit donc d'un accident qu'il était d'ailleurs intéressant de noter. La caractéristique de ce métal est une longue et unique station a.5.1 à 674 degrés. La station est accompagnée d'un ralentissement qui l'annonce et la suit, mais en se

raccordant avec elle (début vers 720 degrés, fin vers 645 degrés). Fonte blanche.

Solidification s à 1085 degrés.

Les phénomènes signalés pour les aciers sont repré-

sentés par une station unique a.,, qui s'établit vers 695 degrés et se raccorde d'une façon continue à un nu

ralentissement commencé vers 710 degrés et terminé vers 660 degrés.

Nous pouvons maintenant discuter ces résultats qui sont tous réunis Pl. I. Il suffit de jeter un coup d'oeil Sur les courbes superpo-

sées pour voir que la station a va en croissant depuis le fer électrolytique, où elle est presque nulle, jusqu'à l'acier le plus dur, où elle prend une importance considérable. at est une fonction de la teneur en carbone et on peut immédiatement l'identifier avec le phénomène auquel M. Barrett, qui l'a découvert en 1873, a donné le nom de récalescence (*). Cependant, dans tous les (*) La récalescence est naturellement accompagnée des autres phénomènes qui sont le corollaire d'une élévation de température, notamment d'une dilatation anormale interrompant le retrait de l'acier. Cette dilatation, observée par M. Core dès 1869,