Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 292]

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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER

levier H et qu'un ressort

f

tend à écarter du pôle de

l'électro-aim an t

Dans la disposition schématique indiquée sur la planche XIII, le mécanisme reste au repos tant qu'aucun cou. rant ne circule dans l'électro-aimant. Mais .aussitôt que l'armature A est attirée, le levier H, abandonné à son propre poids, s'abaisse, dégage ainsi le cliquet C et l'axe u (fig. 26) et par conséquent tout le mécanisme se met en mouvement. Lorsque la roue R a effectué une demi-révolution autour de son axe, une came d relève le levier H en agissant sur le taquet m et réenclenche ainsi le cliquet C si l'armature A est revenue à sa position première. Pour éviter d'ailleurs les chocs qui se produiraient au contact de la pièce C et du taquet n, par suite d'un arrêt brusque du mécanisme, on relie C avec l'axe u, par l'intermédiaire d'un ressort

EN AUTRICHE-HONGRIE.

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came d, le réenclenchement se fera sur la palette (fig. 27) et le prisme e du levier H retombera simplement

de q en p, au. lieu de s'abaisser entre les deux branches de la fourche lorsque le courant sera interrompu. Dans le cas où l'appareil devrait fonctionner par interruption de courant, on donnerait à la fourche la disposition de la figure 28.

Le perfectionnement que nous venons d'indiquer ne mettrait pas l'appareil à l'abri des perturbations dues à l'électricité atmosphérique. Il suffirait d'un courant accidentel, ou d'une interruption momentanée de courant pour déclencher le levier d'embrayage et pour changer les indications du signal contre le gré ou même à l'insu des agents chargés de la manoeuvre.

Pour remédier à ces inconvénients, certains ingénieurs ont proposé de doubler le fil de manoeuvre, et d'actionner.

Dans le cas 'où l'appareil devrait fonctionner par interrup-

tion et non par émission de courant, la palette p au lieu d'être tournée vers la gauche, le serait vers la droite, ou bien l'électro-aimant serait placé de l'autre côté de l'armature. D'après la disposition rudimentaire que nous venons d'esquisser, le réenclenchement n'a lieu que si l'armature est revenue à sa position première. Pour .éviter que l'appareil ne continue à tourner, quand l'émission ou l'inter-

ruption du courant a été trop prolongée, on donne généralement à l'armature la forme d'une fourche (fi9. 27). Chacune des branches de la fourche est munie d'une palette (fig. 27 et 28), qui est maintenue dans la position

indiquée sur la figure par un ressort z et qui cède, en fléchissant ce ressort, à une pression exercée dé bas en haut. Si l'armature À n'est pas encore revenue à sa position normale, au moment on le levier H est soulevé par la

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le levier A. À solidaire de la fourche G par deux électro-

aimants, dans lesquels on envoie des courants de sens contraire à l'aide des deux batteries B B, placées au poste expéditeur. Si l'un des deux courants est affaibli par l'électricité atmosphérique, l'autre sera renforcé, et l'effet

produit sur l'armature À A ne sera pas modifié. On peut éviter également les perturbations dues aux orages en manoeuvrant le signal à distance à l'aide de courants d'induction alternatifs. Dans ce cas la fourche G Présente la forme indiquée sur la planche XIII, fig. 29, qui ne permet le déclenchement qu'à la suite d'une série d'oscil-

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