Annales des Mines (1885, série 8, volume 7) [Image 54]

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78 MISSION RELATIVE AUX CHEMINS DE FER BELGES.

ANALYSES DES EAUX MINÉRALES FRANÇAISES.

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aux anciens, sans modifier en rien les dispositions générales du tableau.

ANALYSES

CONCLUSIONS.

DES

Les descriptions qui font l'objet de ce rapport montrent que si l'on ne trouve sur les chemins de fer belges rien d'absolument nouveau, on y rencontre, du moins, nombre d'appareils et de dispositions intéressants. Il y aurait évidemment utilité, pour les Ingénieurs d'un

EAUX MINÉRALES FRANÇAISES

pays à être au courant de tous les systèmes adoptés à

AU BUREAU D'ESSAI DE L'ÉCOLE DIS MINES,

l'étranger et même de tous les essais qui y sont tentés. Ils sauraient ainsi, à la fois, et ce qu'il est avantageux de faire et ce qu'il ne convient pas d'essayer, l'expérience ayant déjà été faite sans donner des résultats favorables. Il est regrettable, par conséquent, de ne pas avoir, dans chaque pays, un centre de renseignements mis à la disposition de tous les Ingénieurs. Les revues techniques donnent, il est vrai, des mémoires et des notes; mais, d'une part, aucun de ces recueils ne donne et ne peut donner des détails précis sur toutes les questions, et, d'un autre côté, les recherches pour y trouver un renseignement sont longues et difficiles. En terminant cette étude très incomplète sur les chemins

de fer belges, nous croyons devoir appeler l'attention de Monsieur le Ministre des Travaux Publics sur la lacune que nous venons de signaler et sur les avantages qu'offrirait la création, en France, d'un centre de renseignements pour tout ce qui concerne l'exploitation technique des chemins de fer.

EXÉCUTÉES

Par M. An. CARNOT, ingénieur en chef des mines, Professeur à l'École des mines.

Nous avons publié dans les Annales des mines, en 1879, un extrait des travaux du Bureau d'essai de l'École des mines, relatif aux.essais des Combustibles minéraux, et, dès lors, nous avons annoncé l'intention de puiser à la même source d'autres documents, dont la publication

pourrait être utile, soit pour l'industrie minière ou métallurgique, soit pour la médecine ou l'hygiène, l'agriculture, etc. Conformément à ce programme nous présentons aujourd'hui les résultats des analyses des Eaux minérales françaises.

Une partie de ces analyses a déjà figuré dans un recueil que nous avons fait paraître en 1878, à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris ; mais, d'une part, en raison de circonstances particulières, ce recueil n'a pas

dû parvenir entre les mains de toutes les personnes qu'il

pouvait intéresser ; d'autre part, durant les sept années qui se sont écoulées depuis, un assez grand nombre d'analyses nouvelles sont venues s'ajouter aux anciennes. Pour