Annales des Mines (1885, série 8, volume 7) [Image 42]

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MISSION RELATIVE

M. Cossmann dans le journal la Lumière électrique (numéro du 5 mai 1883). Nous n'avons pas à en parler, aucune application n'en ayant été faite en Belgique. APPAREILS FLAMACFIE.

M. l'Ingénieur Flamache a construit un appareil qui pos-

sède les propriétés de l'appareil Hodgson, mais dont la complication est beaucoup moins grande. Un poste comporte un appareil double (fig. 2 et 3, Pl. II) renfermé dans uue seule boîte. Chaque appareil montre à l'extérieur : 1° Un mât fixe avec deux signaux VV' de formes diffé-

rentes; 20 Une manivelle OM et deux boutons S,S'. L'axe de la (fig. 3 et 4) traverse la boîte et porte à l'extrémité opposée à la manivelle (fig. 6 et 7) un disque cl échancré

manivelle

en u. Dans le plan vertical de l'axe 0 se trouve un second disque d' mobile autour d'un axe horizontal 0' et échancré en u'. Il est évident que le disque cl' ne peut tourner que si le disque d lui présente son encoche ; dans toute autre posi-

tion du disque cl, ce disque pénètre par sa partie pleine

AUX CHEMINS DE FER BELGES.

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permet les mouvements de l'axe que dans un sens et donne

pour cet axe trois positions d'arrêt correspondant aux positions de la manivelle indiquées par les traits ponctués OM, OM', 0M"; 2° Un levier coudé A0B.

Au-dessus de l'axe 0 se trouve un axe N sur lequel est dont l'une II montée une pièce F à quatre saillies est munie d'un fer doux qui peut être soulevé par l'électro-aimant E. Les figures 8, 9, 10 représentent la position des deux pièces principales de la manivelle et des axes 0 et N.

Lorsque la manivelle est verticale (fig. 8) et qu'un courant passe dans l'électro-aimant E, le taquet A vient buter contre la saillie K, la manivelle est calée. Si le courant est interrompu, le fer doux E cesse d'être attiré et la pièce HK, prend en vertu de son poids la posi-

tion ponctuée. On peut alors faire mouvoir la manivelle jusqu'à la position M' (fig. 2 et 9). Si à cet instant un courant

passe dans l'électro-aimant, la saillie B est arrêtée par le butoir K et la manivelle est calée. Si le courant cesse la pièce IIK bascule et la saillie B peut passer ; on peut alors 2), mais le crochet L arrête la saillie B (trait ponctué, fig. 10) : la manivelle est calée. Si un courant passait dans l'électro-aimant quand amener la manivelle à la position M"

(fig.

dans l'encoche de cl' et cale ce dernier et son axe. L'axe cl' porte (fig. 4) une .pièce fixe fcl' reliée par la bielle th au levier FG du signal sémaphorique. On ne peut ouvrir ce signal qu'autant que le disque d a son encciche à son point le plus bas, ce qui correspond à la position verticale de la manivelle M (fig. 2). Récipro-

la saillie B a cessé de soutenir la pièce 1IK, le crochet L serait maintenu relevé, et dans ce cas on peut ramener la manivelle à la position verticale M. Il faut en effet remarquer que l'électro-aimant ne sert qu'à maintenir la pièce H relevée; il ne peut pas la soulever, ce sont les saillies A et

quement, pour donner à la manivelle une position autre que la verticale, il faut d'abord que le sémaphore soit mis à l'arrêt. L'axe 0 (fig. 2) porte 10 Une roue dentée a pressée par un cliquet c qui ne

l'électro-aimant pour que la manivelle puisse être amenée de M en M' ou de M' en M"; il faut qu'un courant passe dans l'électro-aimant pour que la manivelle puisse être

B qui produisent ce dernier mouvement.

En résumé, il faut qu'aucun courant ne passe dans

amenée de M" en M.