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DU LANCASHIRE.
MÉMOIRE SUR LE BASSIN HOUILLER
que aussi grand que le précédent ; e'n voici les caractéristiques numériques : Diamètre extérieur. Diamètre des ouïes. Largeur. Dépression produite Nombre de tours par minute. Vitesse à la circonférence
Volume d'air par minute
14 mètres. 4°,25 3°,65 0°,076
installé dans une cage en forme de colimaçon, l'air s'échappe sur toute la circonférence et est versé de là dans l'atmosphère. On voit que cette dépression est moindre que celle d'un Guibal, qui elle-même est inférieure à celle qui donne un aérage par. foyer. Comme de plus, le charbon qu'on brûle
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sur la grille du foyer ne coûte rien, on s'explique la
33 mètres. 5500 m. cubes.
faveur dont ces appareils primitifs jouissent encore dans le Lancashire, comme dans toute l'Angleterre.
An 119 4, les dimensions sont les mêmes, mais il est conduit plus lentement. Une disposition très fréquente pour les machines de ventilateurs consiste à avoir deux machines horizontales se regardant et agissant séparément sur l'arbre moteur: elles marchent alternativement. Ici, chacune d'elles est
une machine de Woolf, ayant ses deux cylindres en prolongement l'un de l'autre : leurs dimensions sont : Diamètre du grand cylindre. Diamètre du petit cylindre. Course commune.
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0°,91 0°,50 0°,91
La distribution a lieu au moyen de tiroirs latéraux, et est commandée par deux excentriques dont les tiges tra-
versent la chapelle des deux cylindres. La tige de détente ne porte pas de tiroir pour le grand cylindre, mais pour le petit, elle est muni d'un tiroir de détente Meyer. La machine, est pourvue d'un condenseur, avec pompe verticale à simple effet. Cette machine, construite en 1881 par Walker et frères, est parfaitement silencieuse. Plus fréquemment on emploie des machines horizontales, à un cylindre et à détente Meyer. Rainsford Colliery, près Saint-Helens est un ventilateur Schiele de 3',65 de diamètre, faisant 160 tours par minute et débitant 6.200 mètres cubes par minute, avec une dépression de .4 centimètres. Le ventilateur est
Galeries d'aérage.Le courant d'air est dirigé comme d'ordinaire, par des portes fermées avec un loquet ou une clef, munies ou non de guichets, par des toiles quelquefois doubles ou triples. Lorsque le remblai doit servir de cloison, on tend contre le muraillement, et à l'intérieur, une toile goudronnée (lattice) pour rendre les joints étanches. Une disposition particulière, nécessitée par la
distribution du courant d'air en deux ou trois branches est la traversée de deux galeries d'aérage. Cette traversée ne peut se faire évidemment au même niveau.; il faut que l'une passe par-dessus l'autre au moyen d'un « aircrossing » ou « air-bridge » en bois, en maçonnerie ou en fer. Quelquefois, il n'y a entre les deux galeries que l'épaisseur du coffrage. Quand on veut augmenter la
sécurité, on laisse 3 ou 4 mètres de terrain naturel entre deux.
Quand on perce une galerie pour préparer l'exploitation d'un quartier, on la sépare en deux parties par une cloison longitudinale de deux ou trois épaisseurs de briques cimentées, qui force le courant d'air à lécher le front de taille : on emploie aussi des canards en toile mais ces dispositions sont passagères, la loi interdisant de laisser entre deux voies d'air moins de 8 mètres de terrain ferme.
Quant à l'aérage particulier des travaux, il est indi-