Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 254]

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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

fluence de ces courants est assez peu sensible pendant le refroidissement du gaz brûlé, les différences de densité entre les diverses parties du gaz étant alors beaucoup moins grandes. D'après les trois expériences précédentes, la variation I2-s est à peu près proportionnelle à la durée du rapport D,

.et

donnerait à la limite, pour D, = o, un rapport

D

Dp,

4)

to

y étant le rapport des deux chaleurs spécifiques, supposé Pour les gaz parfaits, on a, à la constant entre 'ro et

o ,6o

Nous pouvons donc, sans grande erreur, considérer D,

479 jusqu'à la pression et à la pression h, et il a été comprimé ee; si l'on suppose qu'il n'a pas fait de gain extérieur de de chaleur, sa température est devenue et l'on a TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.

température ordinaire,

,

0,29 =_- 0,41. Nous pose-

tons pour abréger,

0,6o comme s'appliquant aux mélanges gazeux dans

lesquels la vitesse de propagation est grande. Le rapport de la longueur parcourue dans la première période à celle qui est parcourue pendant toute la propagation est d'ailleurs celui de i à i,l, soit o,7o. La propagation marche donc un peu plus vite pendant la première période que pendant la seconde.

=.

il vient donc L 1.)

h/ Le gaz brulé serait à la température 'r (*) si le volume en était resté constant, niais il s'est dilaté, et sa véritable tem- . pérature est T'. En admettant toujours qu'il n'y ait eu ni gain ni perte de chaleur, on aura T0

Expression mathématique de la loi de propagation. -r

Nous pouvons, au moyen de la loi des variations de (rif pen-

dant la propagation, prendre une idée assez précise des chconstances de cette propagation. Pour y arriver, il nous faut établir quelques formules. Soit Po la densité du mélange gazeux avant la combustion, la contraction de l'unité du volume après la combustion, le volume total du cylindre, le volume actuel du gaz brûlé, c'est-à-dire le volume de l'onde V enflammée,

Le volume non enflammé (i y) était à la température ;

à la température

y! étant la valeur du rapport -(

Tr.

La ptession y est celle qui serait supportée par une masse

de gaz de densité ij° , et à la température ; tandis que

la même masse de gaz, avec le même volume, une densité

p, et une température ,ro supporte une pression h; on a donc

la pression dans le cylindre, h la pression initiale, la température absolue de combustion à volume constant, la température absolue initiale.

Mus cherchons rezr en fonction de y.

= (7' y

!i._

(i

l)

(*) Nous admettons que la température du volume du gaz brûlé

est uniforme, négligeant l'influence de la tranche actuel-

lement en combustion, et celle de la répartition variable des températures dans la masse.