Annales des Mines (1882, série 8, volume 1) [Image 160]

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302

STATISTIQUE DES

MINES DE HOUILLE.

A.

1. BASSIN DE VALENCIENNES.

2.

..... c.;

i-

'e lk 1

DATE

LIEU

NO11113RE

de

de

d'ouvriers

l'accident. 2

l'accident. 3

....------e....-----.. Tués.

Blessés.

4

fi

.,-,.q

= dr.

1874

Fosse N. 4,

25 Mars

Travaux de reconnaissance de la veine SaintVictor.

-

5

dont

1 brûlés ou as-

I

45à8

Département du Pas-de-Calais.

lcs:U5 y-Grena y (suite).


_____.,,,aem--___

n c ... ,

.

219016

Asphy-

lie.

phyxiés

et 1

enseveli sous un éboulement.

l'accumulation

du gaz.

/nation

indirectes,

8

9

10

Chute Obstruction de l'orifice supérieur probable d'unecheininée de d'une lampe à simple retour d'air, Disposition Ti- treillis dans cieuse donnée au la cheminée. courant d'air qui,

déjà chargé

de

descendante

On

11

Double imprudence de devin des

cité.

Indications générales. L'aérage général était convenablement assuré par Un ventilateur Guibal de qu de diamètre, produisant une dépression normale de 30 à 40 e. d'eau pour une extraction journa-

victimes, qui s.

lière de 133 tonnes.

vaien I. placé des

On n'avait jusque là constaté que fort peu de gaz dans la fosse et en particulier dans la veine St-Victor. Malgré cela des visites fréquentes y étaient faites par un surveillant spécial, remplissant en

planches sur l'o-

rince de la che-

minée de retour d'air, et qui avalent persisté 'a travailler dans le grisou, contrairemen laurèglemenl Maladresse de

chantier eu aeti-

de 376°.

Causes

du gaz.

gaz , parcourait avec une marche

Filage

OBSERVATIONS.


..--------....------,

de de l'inflain-

7

Tonnes 6

a.

303

GROUPE DU NORD.

Causes directes

e.,

6

L

CUSISDEL'ACCIDENT

Z

as

Concession de

ACCIDENTS DE GRISOU.

l'une d'elles, qui

a di très probablement laisser tomber sa lampe dans la cheminée. Disposition fâ-

cheuse de la cheminée, dont l'orifice , situé seule-

ment à 4010 de l'avancement de lalUiesupérieure ne I aissaitpas un

place

suffisante

pour le travail si nultané do deux ouvriers; ce qui a provoqué de leu part l'imprudence

cause de

l'acci-

dent.

.

même temps l'office de boutefeu.

Les ouvriers étaient munis de lampes Davy ordinaires. Les travaux de reconnaissance, dans une partie d'ailleurs très inclinée de la veine, consistaient en deux niveaux, distants verticalement d'environ 3 mètres et entre lesquels on pratiquait successivement des cheminées très rapprochées. Ces cheminées étaient remblayées au fur et à mesure, de manière

à faire passer l'air dans la dernière, la plus rapprochée des fronts d'avancement des deux voies. L'air, après avoir parcouru déjà quelques travaux, arrivait par la voie supérieure et descendait dans la voie de fond pour sa rendre ensuite au puits par une bowette.

Circonstances de l'accident. Cinq ouvriers étaient occupés dans ces travaux de reconnaissance un à l'avancement de la bowette, deux à celui de lavais de fond et deux à celui de la voie supérieure. Le front de taille de cette dernière n'était qu'à 10 de distance de l'orifice supérieur de la cheminée. Les deux ouvriers qui y travaillaient, se trouvant gênés, établirent des planches sur cet orifice, pour Pouvoir, en s'y échafaudant, forer commodément un trou de mine au toit de la galerie. 3h. de l'après-midi, une forte explosion se produisit, à la suite de laquelle on retrouva au voisinage du pied de la cheminée les cadavres de quatre des victimes. Le 9" ouvrier, ayant pu commencer à fuir, fut retrouvé en vie et se rétablit. Un autre ouvrier fut enseveli dans sa fuite sous les débris d'un carnet d'aérage en maçonnerie, qui existait à l'avancement de la bowette et qui était éboulé sur unie longueur de 8 mètres à la suite de l'explosion.

Remarques particulières.

Les dégâtmatériels ont été peu considérables. Le matin même de l'accident, le surveillant n'avait, dans sa visite, trouvé de grisou nulle part. On a retrouvé, au pied de la cheminée, une lampe dont la boîte défoncée indiquait manifestement une Chute. Le seul témoin survivant de l'accident a avoué que l'un de ses camarades avait laissé tomber sa lampe dans la cheminée.

Mesures prises à la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à organiser à l'avenir les travaux d'exploration de telle sorte que l'air aille toujours en montant, dans les chantiers fréquentés par lus ouvriers. Leur attention a été également appelée sur l'insuffisance des lampes à simple treillis.

3.

Concession (Instituée par décret

7

1874

Fosse

N. 2.

31 Juillet Veine Hortense

Mage de 290°.

2

Brûlés.

2181

/18109

Distance trop grande laissée en-

tre les remblais et le front d'une taille montante où

passait le courant d'air; ce qui avait permis Paccumu-

lati on du gaz pen-

dan; l'intervalle de deux postes.

Lampes

à feu nu.

Imprudence des

victimes , qui malgré l'ordre du porion, n'avaient pas avancé les remblais près du front de taille.

de Noeux. du 15 Janvier 1853). ailYMmlee37.F.,,ea

Indications générales.

L'aérage était actif et assuré par un ventilateur Guibal de 90 de

diamètre. L'air arrivait aufront de taille par une cheminée ménagée dans les remblais et redescendait par un plan incliné. Le grisou ne s'était pas encore montré d'une manière sensible dans les mines de Nceux. On ne s'y servait que de lampes à feu nu.

Circonstances de l'accident. Deux ouvriers, munis de lampes à feu nu, arrivaient à leur travail, au front d'une taille montante inclinée de 130 et contiguë à un accident de la veine, lorsqu'ils furent renversés et briilés mortellement par une explosion de grisou dont les effets dynamiques furent d'ailleurs presque nuls.