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DE SEINE-ET-01SE, DE SEINE-ET-MARNE ET DU LOIRET.
SOURCES MINÉRALES DES DÉPARTEMENTS
de préciser les conditions géologiques du gisement d'eau sulfureuse et amènent la découverte de points où la nappe, très abondante et très-sulfureuse, peut être utilement exploitée. Ce ne sont plus, à proprement parler, des sources, mais bien des puits que l'on épuisera au moyen de siphons ou de pompes. Ces puits sont au nombre de deux, savoir Le sondage a 1° Sondage des Roses ou de .Puisaye. rencontré l'eau sulfureuse à 5-,80 de profondeur clans une couche quaternaire sableuse, au contact du calcaire de Saint-Ouen ; son niveau statique s'établit à environ 2m,50 au-dessous du sol; elle se désulfure rapidement quand on
ne l'épuise pas. Pour la capter, on a élargi le trou
de
sonde à main d'homme, après l'avoir bouché avec de l'argile, jusqu'à une profondeur de 3-,5o. Le puits ainsi oh.
tenu avait 2 mètres de diamètre sur une profondeur de om,7o ; il était ensuite plus étroit. Dans la partie rétrécie,
on a descendu une cuve de bois légèrement conique, large de o-,5o en bas et de om,7o en haut, et haute de 2m,5o. Entre cette cuve et les parois du puits, on a coulé du béton hydraulique au ciment de Portland. Puis on a enfoncé jusqu'au niveau de l'eau sulfureuse un tube en fer de om,48 de diamètre, d'une longueur de 5-5, qui pénètre dans la cuve. L'une des branches d'un siphon plonge dans ce tube; l'autre branche va rejoindre le réservoir de l'établissement, qui est suffisamment en contre-bas. Le siphon s'amorce au moyen d'une conduite branchée sur un des réservoirs élevés. L'eau sulfureuse a été Sondage du nord ou Lévy. trouvée à i o mètres de profondeur, dans une couche quaternaire marneuse; son niveau statique est en contre-bas du sol. Le captage, exécuté au printemps de 1863, est tout à fait analogue au précédent; seulement, la cuve en bois a été remplacée par une cuve de béton Coignet de 51'1,88 de hauteur et de orn,57 de diamètre intérieur. Cette qui a cuve repose sur une couche de ciment de Portland,
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été ultérieurement traversée par un double tube en fer, le premier tronçon de o-,33 de diamètre, le second de 0m,27,
sur une longueur de 5m,4o. L'intervalle entre les deux tuyaux a été hermétiquement jointoyé avec du ciment à prise rapide. La cuve en béton est au fond d'un puits ordinaire de im,74 de profondeur sur lm,20 de diamètre. Un siphon, installé en juillet 1865, a d'abord été branché sur celui des Roses; en décembre 1865, on l'a continué jusqu'au réservoir de l'établissement, En 1865, l'aqueduc, qui recevait les eaux de drainage du parc, est supprimé définitivement; à la même époque, la source du Lac est amenée au réservoir de l'établissement, qui reçoit ainsi toutes les sources, sauf celle de la Pêcherie, dont le trop-plein se perd.
En 1871, le réservoir de la Pêcherie est comblé. En 1879, des pompes aspirantes et foulantes, établies à ci, Io au-dessus de la partie supérieure du réservoir de l'établis-
sement, remplacent les anciennes pompes foulantes. Ce changement est en partie motivé par un grave accident survenu en 1869 : plusieurs personnes avaient péri asphyxiées à la suite de la descente d'un ouvrier dans le réservoir rempli d'hydrogène sulfuré. Néanmoins, l'aspiration par des pompes de l'eau sulfureuse est critiquable, car elle doit amener le dégagement d'une partie des gaz qu'elle contient. Il est vrai que, dans l'espèce, cette aspiration est très peu considérable. Le réservoir inférieur de l'établissement cube actuellement 46 mètres cubes les pompes élèvent l'eau dans quatre autres réservoirs étagés ayant ensemble une ca;
pacité de 34 mètres cubes. L'étage le plus élevé sert à rendre constant le niveau de l'eau dans le réservoir immédiatement inférieur, qui fournit l'eau des douches. Les deux autres fournissent l'eau des bains. En 1862 et 1863, trois nouveaux puits ont été creusés sur la berge orientale du lac, et un nouvel établissement a