Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 228]

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TTIAVAUX EXeCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.

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cote de cette couche sur la rive droite, et, comme elle .est presque horizontale, ainsi que l'ensemble des terrains,4a différence de 7m, i2 dans cet intervalle de ioo mètres environ

n'était explicable que par la présence d'une faille entre les deux points observés. L'importance de la faille étant bien inférieure à la puissance des argiles bariolées, celles-ci devaient continuer à. former une zone imperméable au-dessus des grès bigarrés: dès lors la faille elle-même pouvait être considérée comme le passage choisi par l'eau minérale pour s'épancher à la

surface des grès, et il ne s'agissait que d'atteindre cette nappe pour tirer des sources tout ce qu'elles pouvaient produire. Les observations ultérieures n'ont guère permis de mo, difier les opinions émises par M. 'Drouot, sauf sur des dé-

tails accessoires qui n'ont pas assez d'importance pur' changer les conséquences pratiques que rpn,ep, a tirées. eiploralions. - Pour compléter ses études, M. Drouot a pratiqué sept forages dans le sol autour des établissements pendant l'année 857. Nous allons les énumérer avec les résultats qu'ils ont fournis. Ces sondages préliminaires ont tous été exécutés au diamètre de orn,o7. Le n° i, placé dans le jat din des bains civils et tout près .

de l'établissement, a sa margelle à la cote 256,01. A 4 profondeur de 2-,1o, il a rencontré un pavé ancien ; immédiatement après il a pénétré dans les argiles bariolées; continué dans le même terrain sur 2 mètres de hauteur, ,et a été arrêté à la cote 228,01, soit à 28 mètres de profon-

deur. Dès la profondeur de 18 mètres il. avait donné un peu d'eau thermale à la température de 53°, sans que le débit eût paru augmenter beaucoup avec l'approfondissement. On le reboucha avec de l'argile jusqu'à reprise ultérieure. Le n° 2 n'a été poursuivi que sur 5 mètres de profondeur, au milieu d'éboulements qui forment,la base du coteau et

fdreiMPOr tate dans certaines tsar tidà du ard abs-ibàiiÊ,, par giiiietierernaniéffilâte rgeffiaïlg ntiiciennes constructions que ne"Pouvait

placé dans une position- analogue à celle du

et pOurSUivi sur 8"-',5o;pro def 'r o eur, a traVersé, Éortiniétcelui-ci, environ 2;",66'de puis ilakpénétré dans les'argiles bariolées sans rencontrer de ptiV6, àn ci en.

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fj.él&:'4, entame un.pen plus haut-sur le coteau, à la cote Q0496,ti traversé des terrains peu réguliers, et s'est arrêté 1-ia Cote 244,78; au niveau 252,60, il a passé dans un banc de calcaire. M. Drouot a cru reconnaLre là un banc

naturel dont la présetiee:it te niveau devait bien lé surprendre, quoiqueil n'en fasse pas l'observation. En effet a aucun lit calcaire dans les argiles bariolées, et celles-ci commencent à la cote 263, comme le dit M. Drouot.

Il est évident que le sondage est tombé sur une des maSmeries ijernaines qui existent jusque dans cet emplacenient, recouvertes par des éboulements considérables. n° 5, placé au sud du jardin des bains, à mi-coteau, a été commencé à la cote 2711,06 et poussé à 15"',4o de profondeur : il a traversé les bancs inférieurs du muselle', ,kalk sur 9m,5o d'épaisseur. Il a rencontré ensuite le lit de sable quartiedx dont la base s'est trouvée à la cote 263,06, puis un mince banc calcaire; en lin il a pénétré de 4 mètres dans les argiles bariolées régulières. Lê n° 6 a été foré dans la cour de l'établissement civil. ComMencé à la cote 265,63, il a été poussé à 32°',68 de profondeur. Il a traversé d'abord 7 mètres environ de territiS remaniés, composés de pierres en fragments et de sableS; ceci provient évidemment de ce que le forage a été commencé sur une ancienne excavation, et peut-être dans un ancien puits, car le remaniement ne dépasse pas, en général, 4 mètres de profondeur dans les environs du point Ton XVII, Me. 3o