Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 227]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

45 e

.anug-e9.1

TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURIONNE-LES-BAINS.

TRAVAUX PRÉLINTINAIRELITAvr.

travaux dans une notice insérée aux Annales des mines, EXÉCUTION DES TRAVAUX. PAR LE SERVICE

DES MMES.

§t.

Travaux préliminaires.

État de la station en 1855. Une décision Ministérielle du 15 octobre 1855 a prescrit l'intervention de.i ingénieurs des mines dans les questions relatives à l'àialénagentent des eaux minérales. A cette:'époque, rienn'avait été tenté à Bourbonne, sauf .ce que nons aVeue dit peidllailiülln iicle derifire,rVât-

a-dire :

)

i° On avait, en 1765, amélioré urrpeti le bain en pierre

de taille, construit au moyen âge, où se montraient9ks eaux de la Fontaine Chaude, et couvert cette source 'd'un petit édifice de style grec. 2° On avait, en 1785, curé le puisard romain jusà 4 mètres au-dessouS du sol naturel, puis prolongéSe4arois jusqu'au sol, et ajouté des fondations voCttééS cernes audit puisard, ce qui formait un réservoir 'Ofi. 'plongeait l'aspiration d'une corde à nceuds mue par un manège. tin établissement de bains commencé, au-dessus et à côté

1865, tome III.

Malgré cette publication relativement récente, nous ne pouvons nous dispenser de passer rapidement en revue les opérations exécutées par M. Drouot; mais nous nedonnerons pas tous les détails que l'on pourra, au besoin, retrouver dans la notice de 1-863."Â eudes géologiques. - M.'Drouot a commencé .par étnier la contrée au point de vue géo1ogiquecet examen est f4Onsigné tout au long au commencement te la notice-précitée. Il a reconnu que les bancs: }solides, jell grès bigarré evaient passer à une quarantaine -de mètres encontre-bas pavé des bains dans la région occupée par- les 'établissements thermaux, et que ces 4-o mètres devaient être occupés entièrement par les argiles bariolées imperméables. Le niveau supérieur des argiles bariolées se trouve .à1a, cote

265 environ dans le jardin des thermes civils, soit a.5- métres au-dessus du pavé des bains. Aucune nappe perméable

ne, venant couper les argiles bariolées, M. Drouot a pensé que les eaux thermales devaient s'épanouira la surfacedu grès bigarré, au contact des argiles.

de la Borne. - Un heureux hasard a_ permis au .4érne ingénieur de reconnaître l'existence d'une _faille à peu de distance des thermes : voici l'histoire de cette découver te.

du puisard, avait été achevé par l'État en i8i. 5° A l'hôpital militaire, en 1785, on avait retrouVé une

galerie romaine, débouché les sources tubées n" 1 et amené leurs eaux au fond d'un petit puisard en pierre de taille où se faisait l'aspiration.

et 2,

4. Enfin l'État avait acheté les droits que le sieur Mayran prétendait avoir sur une source reconnue à peu de distance des établissements, et cette source avait été bouchée. Telle était la situation en 18.55: M. Drouot, alors ingénieur en chef des mines à Chaumont, eut Bouchonne dans son service, et s'en occupa activement. Il a exposé ses

.En 1856, un puits percé à 5o mètres de la rive gauche de la Borne dans la maison Lessertois, a rencontre une ,couche de sable absorbante à la cote 256,19. Informé de cette circonstance, M. Drouot a recherché quel pouvait être, sur la rive droite, le représentant de ce niveau aquifère, et l'a identifié aussitôt avec un banc de sable de 1 mètre d'épaisseur, -qui est unique dans cette région. Ge banc forme la séparation des argiles bariolées et du muschelkalk et fournit des sources importantes le long de la rive droite, Or un nivellement spécial a fixé à 263"',31 la