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GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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ASIE. AFRIQUE.
des Chotts est encaissé entre des chaînes de hauteurs formées par
ARMÉNIE. M. AbI (i) a fait l'étude du calcaire carbonifère de l'Arménie. Dans la vallée de l'Araxe, près de Djoulfa, ce calcaire, qui consiste en carbonate de chaux, contenant seulement quelques centièmes de sable argileux, se montra très riche en
le terrain crétacé à Inocérames. Quant à la partie déprimée du
fossiles, que M. A bi c h répartit en Li groupes. Le i" comprend les
CHOTTS.
M. P om el (i) a étudié la géologie de la petite Syne
et de la région des Chotts tunisiens. Il a reconnu que le bassin seuil de Gabès, elle est occupée par un remarquable ensemble de formations diluviennes, quaternaires, absolument dépourvues de fossiles marins et attestant la puissance que devaient avoir à l'époque quaternaire, les pluies de cette région. M. Po m el consi-
dère que l'ancienne pénétration de la mer dans les Chotts, on elle aurait formé le Palus tritonidis, est une hypothèse absolument démentie par les faits. D'ailleurs, pour atteindre la cote zéro dans le Chott Gharsa, il faudrait, d'après les derniers nivellements, aller jusqu'à 175 kilomètres du rivage actuel de la mer. ZANZIBAR.
Une collection 'ammonites, recueillie par M. Il il-
deb rand t et provenant de ii,iinbassa, sur la côte de Zanzibar, a été étudiée par M. Be yri (2). Ces ammonites se répartissent parmi les groupes des Ileterophylli, Firnbriati, Inflati, Hybonoti et Planulati, ce dernier étant dominant. On y trouve ur 3 espèce très voisine d'Amm. Silesiacus, de Stramberg; il y a aussi trois autres ammonites déjà indiquées par M. VV aagen dans le jurassique de l'Inde, et caractéristiques de la zone à Ammonites acanthicus. MAURICE. M. Power (3) a décrit la géologie de Maurice, l'ancienne île de France. Cette île se compose d'un plateau central, bordé par un mur incomplet de roches volcaniques, qu'entoure un récif corallien ; à l'extérieur est un banc de coraux vivants. L'île Gabriel est entièrement corallienne et les prétendus arbres fossiles qu'on y avait signalés sont dus à l'isolement de portions dures de roche à coraux, qui font saillie au-dessus de la masse. L'île Maurice était autrefois un volcan actif ; depuis elle a été soulevée avec l'ancien récif qui l'entourait.
Bull. Soc. géol. [8] VI, 217. Neues Jahrb., 1878, 270. Geol. Society, 20 fév. 1878.
espèces connues qui, dans toutes les parties du monde, caractéle calcaire carbonifère inférieur ; elles appartiennent surtout aux céphalopodes, aux brachiopodes, aux polypiers. Le 2' réunit des formes nouvelles de brachiopodes, qui se rapprochent risent
de celles qu'on connaissait déjà dans le calcaire carbonifère. Le 3e est représenté par un très grand nombre d'individus appartenant à un Productus nommé intermedius, qui semble être le précurseur du Productus liorridus, si caractéristique du terrain du Zechstein. Le Ite groupe comprend beaucoup de céphalopodes nouveaux,
appartenant aux nautilides et aux ammonitides, qui, par les dessins de leurs lobes doivent être rapportés aux goniatites et aux véritables céra,tites ;
or, jusqu'à présent ces dernières étaient
considérées comme caractéristiques du trias.
Comme l'observe M. Abic h, sous le rapport de la faune, le terrain carbonifère de l'Arménie, qui est si spécial et si différent de celui de l'Europe, se rapproche au contraire de celui de l'Inde et de l'extrême Orient. Les modifications qu'il présente dans sa faune sont analogues à
celles qui ont été observées à Saint-Cassian et dans le trias des Alpes. Elles donnent un nouvel exemple de ces associations anormales qui réunissent des fossiles habituels d'un terrain, avec ceux qui sont considérés comme caractéristiques de terrains plus récents.
Relativement au terrain carbonifère, M. A b ich observe en outre qu'il est stérile et ne contient pas de houille dans l'Arménie, non Pins que dans tout l'isthme qui sépare la mer Noire de la Caspienne. Pour trouver du combustible minéral, il faut remonter Jusque dans des grès et des psammites jurassiques, qui ont des empreintes de plantes et quelquefois de la houille. Dans ces régions, et même dans les montagnes de l'Elbrouz Persan, c«est donc dans les grès jurassiques que le combustible minéral doit ètre recherché. Geologische Forschungen in den Kaukarischen Ltindern, le partie, 1878.
Toma XVII, 1880.
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