Annales des Mines (1879, série 7, volume 16) [Image 278]

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SOURCES MINÉRALES DÉ VICHY

ET DES ENVIRONS.

tences étaient égales aux temps d'écoulement ; dans cette supposition, il a trouvé pour le produit journalier du Puits-

« Ce travail comprend des expériences nombreuses dans trois phases distinctes

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Brosson 44m3 480 à une température de 2 1 à 25'; la

1° de 1844 à 1845, lelPuits-Brosson étant alternati-

moyenne des expériences de M. Radoult de Lafosse, l'établirait dans les mêmes conditions à 66 mètres cubes. « On ne saurait, quant à présent, regarder ces chiffres que comme des indications sommaires; des jaugeages répétés pendant un temps très long seraient nécessaires pour établir le débit réel. »

vement fermé ou ouvert au gré du propriétaire; 2° de 1846 à 1849, époque pendant laquelle le puits était sous les scellés ; 3° en 1849, après la réouverture du Puits-Brosson en vertu d'un jugement du 2o janvier 1849. Au commencement de la première période, en octobre

Le 10 octobre 1855, d'après M. Bouquet, la température de cette source était de 220,5, celle de l'air étant de 16°. Le jaillissement durait de ià 2 heures, puis cessait

et novembre 1845, M. François avait constaté, par une moyenne de plus de cent-vingt expériences, que le débit

pendant un temps variable. En 1857, la buvette du Puits-Brosson fut transférée dans son emplacement actuel, dans l'enceinte du Parc ; elle est reliée par une traînasse horizontale de 2 o mètres de longueur au tuyau ascensionnel du sondage. L'eau est puisée au moyen d'une pompe. Nous ne connaissons aucune obser-

vation de débit postérieure à ce nouvel aménagement. Quelque temps auparavant, le débit, d'après des jaugeages de M. Pigeon, était de 12 à 15 mètres cubes par 24 heures.

Le 22 juillet 1875, à 8 heures du matin, M. Des Cloizeaux a trouvé à la buvette une température de 19°,2, celle de l'air étant de 9O5 5 (*) Le niveau du sol où est situé le Puits-Brosson est à l'al-

titude de 257"',67. L'eau est élevée par la pompe jusqu'à mètre de hauteur au-dessus du sol.

Influence du Puits-Brosson sur le Petits-Carré et la Grande-Grille. - « Dès les premiers jours du jaillissement, on a remarqué que l'ouverture du Puits-Brosson avait influé sur le produit de la source du Puits-Carré. Un travail très consciencieux de M. François établit plus tard avec la plus grande certitude la corrélation de ces deux sources. (*) D' Zénon Pupier, /oc. cit..

du Puits-Carré était m. crib.

au robinet de jauge (à om,62 au-dessus du sol repère), de. 176,976 et à la bonde du fond (à 0°,97 au-dessous du sol repère), de. 205,920

Au mois de mai, le Puits-Brosson étant ouvert depuis quatre mois, la moyenne de quatre cent quarante-six observations apprit que le débit à ces deux niveaux était descendu respectivement à 137-3,815 et à 194 mètres cubes. La perte occasionnée par l'ouverture du Puits-Brosson était donc : au robinet de jauge, de à la bonde de fond, de

39,161 OU 22 p. 100 11,250 ou 5,5 --

Sauf quelques changements dus à l'ouverture plus ou moins fréquente du Puits-Brosson ou à des intermittences inégales, les résultats obtenus dans l'année 1845 ont été à peu près les mêmes.

« La fermeture du Puits-Brosson, depuis le 17 janvier 1846 jusqu'en septembre 1849, avait ramené le débit du Puits-Carré à son chiffre primitif. Des expériences faites de juin 1848 à juin 1849 constatent, en effet, que le débit était, à cette époque : m. cul,.

au robinet de jauge (à, om,62 au-dessus du sol repère), de. 176.1122 et à la bonde de fond (reportée à im,55 au-dessous du sol

repère), de.

206,757