Annales des Mines (1879, série 7, volume 16) [Image 270]

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SOURCES MINÉRALES DE VICHY

ET DES ENVIRONS.

Dans ces conditions, les pompes débitaient ensemble, en moyenne litres.

m. cul).

le 13, au matin, 1,52 par seconde, soit 13i par 211 heures le là, à 5 heures du soir, 1,41 id. soit 122

le 15, dans la journée, c,i5

Id.

soit 99

id.

Ce dernier chiffre se rapproche beaucoup de celui de so5 à 110 mètres cubes obtenu par M. François, après les travaux exécutés par lui en 1855-54.

Le ii janvier, à so heures du soir, le niveau de l'eau

était déjà tombé :

.dans le réservoir Larbaud, à la cote et clans le puits qui y débouche, ici

5',53 - 6',1111

Le 15, à 11 heures du matin, il était descendu dans le réservoir, à la cote et dans le puits, id.

6',03 6 ,89

Enfin, le i4, à 1 heure du soir, il s'était abaissé dans le réservoir, à la cote 653 et dans le puits, id. --7m,04 La température de l'eau était d'ailleurs, dans le réservoir, de. 21°,5 et dans le puits, de. 23°,0

Le 15, on obtint les mêmes chiffres que le 14. Après ces observations, le réservoir et le puits Larbaud furent épuisés à fond (le Puits-Lucas étant toujours main-

tenu à la cote 12-,o3), puis on les abandonna à euxmêmes : au bout de 17 heures, le niveau de l'eau s'était relevé

dans le réservoir, à la cote et dans le puits,

ici.

6',56 7 ,19

En dernier lieu, on mesura la quantité d'eau obtenue en épuisant alternativement le réservoir et le puits Larbaud (le Puits-Lucas étant toujours maintenu à la cote

2",o5). Une première opération faite sur le réservoir, dans la nuit du 15 au 16, donna o",125 par seconde, soit 11 mètres cubes par 24 heures. Une deuxième opération, exécutée sur le même réservoir dans la journée du 16, donna 01,18 par seconde, soit 16 mètres cubes par 24 heures. La discordance de ces deux résultats provient vraisemblablement de l'imperfection du mode de jaugeage adopté (*). Quant au puits, il donna seulement offl.,o55 par seconde, soit 5 mètres cubes par 24 heures. En résumé, ces nouvelles expériences démontrèrent une fois de plus la solidarité intime des deux sources Lucas et Prunelle. Quand les choses sont disposées de telle sorte que l'eau minérale s'écoule uniquement par le Puits-Lucas, maintenu à la cote 12-,o5, le puits Larbaud est réduit au rôle d'un tube piézontétrique (les parois du réservoir avaient été, paraît-il, rendues étanches depuis la

première série d'expériences et le puits était complètement isolé de la nappe d'eau douce), où le niveau se fixe à la cote 7m,o4, soit à 4-,99 au-dessus de l'orifice d'écoulement, qui débite alors environ 99 mètres cubes par

jour. Quand, au contraire, l'écoulement a lieu uniquement par la source Prunelle, maintenue à la cote 9',58 environ (o-,2o au-dessus du fond), c'est le Puits-Lucas qui se transforme en un tube piézométrique, où le niveau

se fixe à la cote 5",88, soit à 5"',7o au-dessus de l'orifice d'écoulement : dans ce deuxième, cas, le débit n'est pas connu, niais il est, en tout cas, inférieur au chiffre de 175 mètres cubes, obtenu le 2o mars 1874, et qui comprend une notable quantité d'eau douce, provenant de la nappe située à la base des sables superficiels, vers la cote 5 mètres. (*) Rapport de M. l'Ingénieur en chef de Clouvenain, en date du 26 janvier 1875.